À l’approche de la Journée internationale de la femme, la présidente du conseil d’administration d’Unitaid appelle à une action urgente pour améliorer l’accès à la prévention du cancer du col de l’utérus pour les femmes vivant dans des contextes à ressources limitées
Peu de domaines de la santé offrent autant de potentiel pour faire progresser les objectifs de développement durable qu’un investissement dans la santé des femmes. Pourtant, les inégalités entre les sexes privent les femmes des opportunités et du pouvoir d’accéder aux soins, et dépriment les conditions qui touchent spécifiquement les femmes. Les femmes des pays à revenu faible ou intermédiaire sont confrontées à des défis encore plus grands, avec une attention et un financement limités consacrés à la résolution des problèmes de santé qui touchent principalement les habitants de ces pays.
Le cancer du col de l’utérus en est un exemple. Bien qu’il soit hautement évitable et guérissable lorsque les femmes ont accès à la prévention, au dépistage et au traitement, quelque 300 000 femmes meurent chaque année du cancer du col de l’utérus. 90 % des femmes qui décèdent vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire où l’accès aux traitements préventifs est rare.
À la veille de la Journée internationale de la femme (8 mars), Marisol Touraine, présidente du Conseil d’administration d’Unitaid, a appelé à une action urgente pour garantir que les femmes du monde entier aient accès aux soins vitaux qui peuvent prévenir l’une des principales causes de cancer chez les femmes.
Elle a prononcé son discours lors de la séance d’ouverture du Forum sur l’élimination du cancer du col de l’utérus, un effort mondial visant à catalyser l’élan national et mondial visant à mettre fin à cette maladie évitable, qui se déroule à Carthagène des Indes, en Colombie, du 5 au 7 mars. Les gouvernements, les donateurs, les institutions multilatérales et les partenaires ont annoncé de nouveaux engagements politiques, programmatiques et financiers majeurs, dont près de 600 millions de dollars de nouveaux financements pour éliminer le cancer du col de l’utérus.
Les partenaires co-organisateurs du Forum comprennent Unitaid, aux côtés des gouvernements colombien et espagnol, la Fondation Bill & Melinda Gates, Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Mécanisme de financement mondial, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), l’UNICEF, les États-Unis. Agence pour le développement international (USAID), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé.
Les propos de Mme Touraine sont reproduits intégralement ci-dessous.
Apprenez-en davantage sur le travail d’Unitaid dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus dans notre dossier d’information.
Excellences,
Chers collègues,
C’est un grand honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui. Par courtoisie, je vais maintenant parler espagnol.
[Traduit de l’espagnol]
Mesdames et Messieurs,
Toutes les deux minutes, une femme meurt d’un cancer du col de l’utérus, une maladie que nous savons prévenir, détecter et guérir. Cette réalité est choquante.
C’est d’autant plus choquant que cette maladie touche les femmes les plus défavorisées : 90 % des femmes qui meurent du cancer du col de l’utérus vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, et plus que d’autres, elle touche les femmes vivant avec le VIH.
Il existe déjà un vaccin qui fonctionne avec une seule injection. Nous avons également prouvé l’efficacité de nos méthodes de dépistage et de traitement. Alors pourquoi ces solutions ne parviennent-elles pas à tous ceux qui en ont besoin ?
Aussi efficace qu’un traitement soit, son intérêt est limité s’il n’est pas accessible à tous. C’est pourquoi le rôle spécifique d’Unitaid, l’organisation multilatérale associée à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) que je préside, est axé sur la suppression des barrières qui entravent l’accès à la santé afin que les innovations puissent être portées à tous, partout dans le monde. Notre ambition est d’identifier dans un premier temps des traitements, tests et outils innovants, puis de les traduire en solutions concrètes pour les populations les plus vulnérables. Nous sommes une organisation très pragmatique, à la recherche de solutions concrètes pour que les gens vivent et vivent mieux. Nous avons travaillé dans les domaines du VIH, du paludisme et de la tuberculose avec des résultats spectaculaires. Nous avons apporté de l’oxygène médical là où il n’y en avait pas pendant la pandémie de COVID-19. Nous avons développé une stratégie d’impact climatique qui nous permettra de continuer à sauver des vies sans nuire à l’environnement. Et bien entendu, la santé maternelle et infantile est l’une de nos priorités majeures. Les résultats parlent d’eux-mêmes : 170 millions de personnes bénéficient chaque année de notre travail. Depuis notre création en 2006, nous avons facilité l’accès à plus de 100 produits de santé innovants.
Plus précisément, nous sommes le plus grand bailleur de fonds d’innovations visant à dépister et traiter le précancer du col de l’utérus chez les femmes des pays à revenu faible ou intermédiaire. Notre travail dans 14 pays sur trois continents a permis de développer des modèles efficaces de prévention secondaire et de jeter les bases de programmes nationaux d’élimination du cancer du col de l’utérus dans le monde entier.
Nous nous sommes concentrés sur la nécessité d’étendre les services de lutte contre le cancer du col de l’utérus au-delà des établissements de santé et de garantir que les outils fonctionnent dans les contextes aux ressources limitées.
Dans un premier temps, nous avons travaillé sur des méthodes d’auto-collecte simples et pratiques. L’examen pelvien, traditionnellement utilisé pour prélever un échantillon du col de l’utérus, peut, pour des raisons allant de considérations culturelles ou religieuses à la peur ou à la honte, dissuader les femmes de se soumettre au test. Tirant les leçons de notre expérience réussie dans la promotion de l’autodépistage du VIH, Unitaid a été pionnière en matière de stratégies d’auto-collecte pour le dépistage du VPH.
En outre, Unitaid a contribué à l’introduction de dispositifs d’ablation thermique portables, alimentés par batterie, simples à utiliser et a obtenu des réductions de prix de près de 50 %. L’expertise d’Unitaid et sa capacité à négocier les prix des outils médicaux sont reconnues comme uniques. En pratique, ces outils permettent de réaliser des traitements dans des centres de soins primaires, voire dans le cadre de programmes de proximité, pour un quart du coût de la cryothérapie par femme traitée. C’est un programme spectaculaire, dont nous sommes fiers, car des femmes et des infirmières nous disent qu’il a changé leur vie.
Chez Unitaid, nous savons que les actions en faveur des femmes ne peuvent se faire sans leur participation. Nous sommes disposés à travailler avec eux, avec leurs communautés, car une maladie s’inscrit dans une situation plus globale. Ainsi, pour bien guérir, nous avons besoin d’une vision sociale et économique globale.
Deux ans seulement après le lancement de la stratégie d’élimination de l’OMS, Unitaid avait déjà mis en œuvre des modèles qui ont atteint avec succès l’objectif de l’OMS consistant à fournir un traitement à 90 % des femmes présentant des cellules précancéreuses du col de l’utérus.
Entre 2019 et 2023, nos programmes ont touché environ 1,5 million de femmes sur trois continents, formé des dizaines de milliers d’agents de santé et augmenté considérablement le nombre de centres de santé proposant des dépistages, des dépistages et des traitements préventifs vitaux.
Vous comprenez désormais comment, chez Unitaid, nous sommes convaincus que la communauté internationale a mis en place les conditions nécessaires pour mettre fin au fléau du cancer du col de l’utérus. De notre côté, nous nous engageons à accompagner les pays et la communauté internationale dans la mise en œuvre et le déploiement de ces solutions. Nous continuerons également à rechercher des solutions encore plus appropriées et abordables. Mais pour tenir les promesses de ces outils, nous avons besoin de tout le monde.
Le moment est venu pour les gouvernements et les organisations internationales de tenir les promesses faites pour des solutions dont l’efficacité est déjà démontrée et prouvée. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’une volonté politique forte. Premièrement, pour que les pays puissent déployer massivement notre programme d’élimination du précancer du col de l’utérus.
Je tiens également à insister sur le fait que l’élimination de ce cancer nécessite une approche holistique, comprenant non seulement la prévention primaire, mais aussi le rôle fondamental du dépistage et du traitement secondaires.
Bien entendu, le vaccin contre le VPH représente un fantastique espoir en matière de prévention. Mais nous devons également nous engager à garantir une large disponibilité de méthodes de dépistage et de traitement efficaces si nous voulons parvenir à éliminer le cancer du col de l’utérus au cours de notre vie et étendre la protection aux millions de femmes qui ne peuvent pas bénéficier du vaccin.
Les solutions sont déjà là ; honorons ensemble les promesses qui sont entre nos mains !
Près de 600 millions de dollars de nouveaux financements ont été engagés pour faire progresser les efforts d’élimination du cancer du col de l’utérus lors du Forum de cette semaine.
Apprenez-en davantage sur le travail d’Unitaid dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus dans notre dossier d’information.
Cervical Cancer Day of Elimination: Improving preventive services in low- and middle-income countries
Geneva – Cervical cancer is highly preventable when women have access to vaccination, early and effective screening and pre-cancer treatment. However, 90% of cervical cancer deaths occur in low- and middle-income countries, in large part due to a gap in vital preventive services. On Cervical Cancer Elimination Day of Action, Unitaid remains committed to improving equitable access to the tools and strategies that can save lives.
In November 2020, the World Health Organization (WHO) launched its strategy for the elimination of cervical cancer, marking the first time the world has committed to ending a cancer as a public health threat. The strategy is based on achieving three targets by 2030: to reach 90% of girls with the human papillomavirus (HPV) vaccine by the age of 15; to screen 70% of women with a high-performance test twice – at ages 35 and 45; and to treat 90% of women with pre-cancer and manage 90% of all cases of invasive cancer.
International Women’s Day: Bridging the gender divide through access to life-saving innovations
Un million de femmes ont bénéficié d’un dépistage du cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire
Genève, 7 mars 2023 – Plus d’un million de femmes vivant dans 14 pays à revenu faible et intermédiaire ont bénéficié d’un dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à un programme de prévention intégré, déployé par les gouvernements de ces pays en collaboration avec l’agence de santé mondiale Unitaid, la Clinton Health Access Initiative (CHAI) et Expertise France, organisme à la tête du projet SUCCESS, en partenariat avec l’organisation Jhpiego et l’Union internationale contre le cancer (UICC). Plus de 80 % des femmes présentant, à l’issue du dépistage, des lésions précancéreuses du col de l’utérus ont reçu un traitement.
Cette démarche s’inscrit dans un effort plus vaste, qui vise à élaborer des modèles de prévention du cancer du col de l’utérus applicables à grande échelle et adaptés aux contextes des pays à faible revenu d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, où surviennent neuf décès dus à ce type de cancer sur dix.
Dans le cadre de ce programme, les pays ont formé des milliers de travailleurs de la santé et considérablement augmenté le nombre d’établissements médicaux proposant un dépistage et un traitement préventif susceptibles de sauver des vies.
Le programme s’articule autour d’un ensemble de soins hautement performants et rentables prévoyant le dépistage, le traitement préventif ainsi que des outils de planification et des méthodes d’administration, y compris :
- des outils élaborés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de planifier, au niveau national, les coûts d’un programme de prévention reposant sur un dépistage du virus du papillome humain (VPH), qui permet de détecter la cause principale du cancer du col de l’utérus et remplace une méthode de dépistage moins précise fondée sur une inspection visuelle du col ;
- l’introduction de méthodes d’auto-prélèvement pour le dépistage du VPH, alternatives aux examens pelviens qui dissuadent souvent les femmes de se faire dépister dans les pays à revenu faible et intermédiaire ;
- l’appui aux outils intégrés de suivi des patients, connectés aux bases de données nationales, dans de nombreux pays du programme ;
- l’introduction de dispositifs portatifs d’ablation thermique, qui constituent une méthode de traitement des cellules précancéreuses du col de l’utérus plus simple et plus abordable que les équipements de cryothérapie traditionnels ;
- la mobilisation des organisations de la société civile, avec des mesures de soutien à leur démarche de sensibilisation de leurs communautés concernant les services disponibles ainsi qu’à leurs activités de plaidoyer – essentielles pour garantir des progrès durables, à long terme.
Le programme favorise en outre l’élaboration d’outils d’évaluation fondés sur l’intelligence artificielle, une innovation émergente qui devrait améliorer la précision des méthodes d’inspection visuelle.
Depuis octobre 2019, des programmes sont déployés au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Guatemala, en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigéria, aux Philippines, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe, et la mise en place de cet ensemble de soins s’est avérée fructueuse. Grâce au soutien fourni dans le cadre du programme, au cours des trois dernières années, plus de 250 000 femmes ont bénéficié d’un dépistage au Kenya, tout comme plus de 190 000 femmes en Inde et plus de 200 000 femmes au Nigéria.
En novembre 2022, dans la moitié des pays concernés, les sites d’intervention avaient atteint l’objectif fixé par l’OMS, à savoir faire en sorte que 90 % des femmes présentant des lésions précancéreuses reçoivent un traitement préventif. Cet objectif est ainsi réalisé sept ans plus tôt que prévu, ce qui démontre que de tels modèles sont efficaces à grande échelle et sont prêts à être reproduits dans d’autres pays et dans d’autres contextes.
D’après l’OMS, environ 600 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont enregistrés chaque année, causant plus de 340 000 décès. Cependant, ce type de cancer est largement évitable lorsque les femmes ont accès à un dépistage précoce et à un traitement préventif. Le risque de cancer est ainsi réduit et plus l’infection est diagnostiquée tôt, meilleures sont les perspectives de guérison.
Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid, déclare : « Ayant pu atteindre un million de femmes jusqu’à présent, nous sommes heureux, au sein d’Unitaid, de constater que cet ensemble de technologies et de modèles d’administration efficaces et abordables permet de lutter concrètement contre le cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Nous appelons désormais les gouvernements et les partenaires à appliquer de toute urgence ces modèles de soins à grande échelle et à réduire le fardeau que représente le cancer du col de l’utérus dans ces pays, qui concentrent la quasi-totalité des décès dus à cette maladie. »
Dans le cadre du programme, Unitaid et CHAI ont négocié d’importantes réductions de prix pour les tests de dépistage du VPH, à hauteur d’environ 40 % (ces tests coûtent désormais moins de 9 dollars), et sont parvenus à réduire d’environ 45 % le coût des dispositifs d’ablation thermique.
Joshua Chu, vice-président exécutif de la Clinton Health Access Initiative chargé des vaccins et des maladies non transmissibles, ajoute : « Le fait d’avoir pu proposer un dépistage du cancer du col de l’utérus à un million de femmes grâce au programme financé par Unitaid est une avancée majeure, et nous prenons acte des efforts déployés par les ministères de la Santé dans l’allocation de ressources prioritaires pour faire en sorte que les femmes bénéficient d’une chance égale de vivre une vie saine et épanouie. Il faut toutefois redoubler d’efforts afin d’élargir rapidement la portée de ces services, d’éviter 65 millions de décès supplémentaires dus à cette maladie évitable et soignable au cours du XXIe siècle et, à terme, d’éliminer la menace que présente le cancer du col de l’utérus pour la santé publique. »
Grâce aux diverses stratégies de sensibilisation et d’éducation sur lesquelles il repose, le projet SUCCESS a permis d’assurer un degré élevé d’acceptation de l’auto-prélèvement dans les quatre pays au sein desquels il est déployé. En effet, près de 88 % des femmes dépistées ont eu recours à cette méthode.
Eric Fleutelot, directeur technique de l’unité « Grandes pandémies » du département Santé d’Expertise France, indique : « Le dévouement dont font preuve les ministères de la Santé avec lesquels nous travaillons dans le cadre des programmes de lutte contre le cancer et contre le VIH démontrent l’intérêt que revêt la mise en œuvre de ces solutions novatrices. Pour que nos efforts soient durables et nous permettent d’atteindre plusieurs millions de femmes, nous devons faire en sorte que davantage de partenaires financiers se joignent à notre combat. Le projet SUCCESS explore divers moyens d’obtenir et d’élargir ses flux de financements, par exemple auprès d’autres partenaires, tels que l’Initiative et le Fonds mondial. »
Dr Bente Mikkelsen, directrice du Département des maladies non transmissibles à l’OMS : « Nous saluons la réussite des 14 pays qui ont permis à plus d’un million de femmes de bénéficier de services de prévention du cancer du col de l’utérus. L’OMS est heureuse de travailler avec Unitaid et ses partenaires, démontrant qu’avec une collaboration innovante, les objectifs d’élimination 90-70-90 sont réalisables. Ensemble, nous devons poursuivre sur cette lancée et aider les pays à étendre les services, jusqu’à ce que les femmes du monde entier aient accès aux soins dignes qu’elles méritent.
Photo d’en-tête : Une infirmière au Rwanda explique le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’une des nombreuses femmes qui ont désormais accès à des services de prévention essentiels. © Unitaid
À propos de la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’élimination du cancer du col de l’utérus
Pour éliminer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique, tous les pays doivent atteindre un taux d’incidence inférieur à 4 pour 100 000 femmes. Afin d’y parvenir, il sera nécessaire d’atteindre d’ici 2030 les trois cibles suivantes, alignées sur les trois piliers stratégiques de l’OMS :
- Vaccination : 90 % des filles sont entièrement vaccinées contre le VPH à l’âge de 15 ans ;
- Dépistage : 70 % des femmes bénéficient d’un dépistage réalisé à l’aide d’un test de haute performance, à l’âge de 35 ans et à nouveau à 45 ans ;
- Traitement : 90 % des femmes atteintes de lésions précancéreuses sont traitées et 90 % des femmes atteintes d’un cancer invasif sont prises en charge.
À propos des programmes de lutte contre le cancer du col de l’utérus déployés par Unitaid en collaboration avec CHAI et avec le projet SUCCESS
Unitaid a investi près de 70 millions de dollars pour proposer un ensemble efficace d’outils et de modèles de prestation afin de soutenir la prévention secondaire du cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les projets travaillent actuellement en partenariat avec les gouvernements de 14 pays – par l’entremise de CHAI en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe, et par l’entremise du projet SUCCESS en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Guatemala et aux Philippines. Le projet SUCCESS est mis en œuvre par Expertise France, Jhpiego et l’Union internationale contre le cancer (UICC).
À propos d’Unitaid
Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.
À propos de CHAI
La Clinton Health Access Initiative, Inc. (CHAI) est une organisation mondiale de santé qui s’engage à sauver des vies et à réduire la charge de morbidité dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle travaille avec ses partenaires pour aider à renforcer les capacités des gouvernements et du secteur privé à créer et à maintenir des systèmes de santé de haute qualité.
À propos d’Expertise France
Expertise France, filiale du groupe Agence française de développement (AFD), est une agence publique interministérielle de coopération technique internationale. Cette agence, la deuxième plus grande d’Europe, conçoit et met en œuvre des projets qui renforcent durablement les politiques publiques dans les pays en développement et les pays émergents. Gouvernance, sécurité, climat, santé, éducation, etc. : Expertise France intervient dans les principaux domaines du développement et contribue, avec ses partenaires, à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Pour un monde en commun.
À propos de Jhpiego
Jhpiego est une organisation de santé à but non lucratif, affiliée à l’Université Johns Hopkins, qui crée et met en place des solutions porteuses de transformations dans le domaine des soins de santé afin de sauver des vies. Depuis cinquante ans, Jhpiego travaille en partenariat avec 155 pays en vue de consolider la main-d’œuvre du secteur de la santé et d’élaborer des systèmes aptes à améliorer la santé et à transformer l’avenir des femmes et de leur famille. Au cours des trente dernières années, l’organisation s’est employée à éliminer le cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L’approche suivie par Jhpiego est calquée sur les objectifs de la stratégie d’élimination adoptée par l’OMS, reposant sur la prévention grâce à la vaccination contre le VPH, sur le dépistage au moyen de tests VPH à ADN administrés en priorité dans les établissements de soins primaires et communautaires, et sur le traitement précoce des lésions précancéreuses. Dans le cadre du projet SUCCESS, en partenariat avec Expertise France et l’UICC, nous avons introduit cette démarche accessible, abordable et réalisable dans les quatre pays ciblés par le projet : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Guatemala et les Philippines.
À propos de l’UICC
L’Union internationale contre le cancer (UICC) est la plus grande et la plus ancienne organisation internationale de lutte contre le cancer. Fondée à Genève en 1933, l’UICC compte plus de 1 200 organisations membres réparties dans 172 pays. Elle bénéficie d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et jouit de relations officielles avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). L’UICC a plus de 50 partenaires, y compris des associations, des sociétés et des fondations travaillant à la lutte contre le cancer. L’organisation est un membre fondateur de la NCD Alliance, du McCabe Centre for Law & Cancer et de l’International Cancer Control Partnership ICCP. L’UICC a par ailleurs créé la fondation City Cancer Challenge en janvier 2019 et la Coalition ATOM (Access to Oncology Medicines) en 2022.
La mission de l’UICC est de fédérer et soutenir la communauté de lutte contre le cancer pour alléger le fardeau mondial que représente cette maladie, favoriser une plus grande équité et s’assurer que la lutte contre le cancer reste une priorité à l’agenda mondial de développement et de santé. Pour atteindre ces objectifs, l’organisation s’emploie à rassembler les dirigeants du monde autour d’événements et d’initiatives de lutte contre le cancer innovants et de grande envergure, à renforcer les capacités pour répondre aux besoins régionaux et à développer des campagnes de sensibilisation.
Contact pour les médias :
Pour plus d’informations ou pour des demandes des médias, veuillez contacter :
Maggie Zander, Chargée de communication, Unitaid
M: +41 (0)79 593 1774
Corina Milic, Directrice adjointe de la communication, Clinton Health Access Initiative
Journée mondiale contre le cancer : vers l’élimination du cancer du col de l’utérus
Unitaid et ses partenaires de santé mondiale atteignent l’objectif de traitement de 90 % pour les femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus dans des projets pilotes mis en œuvre dans plusieurs pays
- Unitaid-funded implementation programmes in Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Malawi, Nigeria, Philippines, Rwanda and Senegal are reaching 90% treatment targets for women identified with pre-cancerous lesions just two years after launch of WHO cervical cancer elimination strategy – seven years ahead of schedule
- Cervical cancer is highly preventable, yet poorly adapted tools and ineffective screening have left women in low- and middle-income countries – where nine out of 10 deaths occur – without access to life-saving prevention
- Implemented by the Clinton Health Access Initiative (CHAI) or the SUCCESS consortium (Expertise France, Jhpiego and the Union for International Cancer Control), programmes in seven countries are advancing an effective model of care ready for broad and urgent scale-up
- More than 50% of the women reached through the programmes in the seven countries have been screened with an HPV test, progressing towards a second WHO target to reach 70% of women with high-performance screening
- Pricing agreements secured through Unitaid investments have reduced costs for pre-cancer treatment devices by nearly 45% and HPV tests by nearly 40% and are widely available for global uptake
Geneva – Global health agency Unitaid and its partners have developed and implemented a highly effective package of tools and strategies for cervical cancer prevention. Project sites in seven countries are already exceeding the WHO target to treat 90% of all women identified with pre-cancerous lesions by 2030, just two years after the launch of the WHO Cervical Cancer Elimination Strategy (17 November 2020).
Funded by Unitaid and implemented in partnership with the Clinton Health Access Initiative (CHAI) and the SUCCESS consortium (Expertise France, Jhpiego and the Union for International Cancer Control), the programmes in Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Malawi, Nigeria, Philippines, Rwanda and Senegal are demonstrating a life-saving cervical cancer prevention model poised for broader – and urgent scale-up.
These models integrate a package of preventive care using high-performance HPV screening and portable devices for treating pre-cancerous lesions into existing health structures to increase coverage and awareness. Implemented widely, the models can achieve the WHO target for pre-cancer treatment and contribute to averting nearly 65 million deaths from cervical cancer over the next century.
The programmes are also progressing towards a second WHO target to reach 70% of women with high-performing screening by age 35 and again by 45, with more than 50% of women screened within the Unitaid-supported programmes having received an HPV test. In addition, three in four women receiving HPV tests are opting for self-sampling, which circumvents pelvic examinations that can be a deterrent to screening, confirming this method’s promise to extend access to even more women.
HPV testing replaces a far less accurate, subjective screening method based on visual inspection of the cervix in countries that already have solid diagnostic network capacity. Hand-held, battery powered thermal ablation devices replace heavy cryotherapy containers that require compressed gas. These devices allow for treatment of pre-cancerous lesions in primary health centers and reduce treatment time to one to two minutes, compared to 15.
To facilitate uptake, pricing agreements secured by Unitaid and CHAI have reduced the cost of thermal ablation devices by nearly 45% and HPV tests by nearly 40%. However, field data from countries show that the overall cost of thermal ablation is nearly ten times less than cryotherapy per woman treated.
Cervical cancer is highly preventable when women have access to early detection and treatment. However, in low- and middle-income countries where nine out of 10 cervical cancer deaths occur, progress has been held back by a lack of awareness and financing, as well as high costs, ineffective screening methods, and poorly adapted treatment devices.
“Unitaid and partners have delivered the models and technologies to make cervical cancer elimination a reality,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid. “Now it comes down to access for all women. We must see concerted urgent action from governments and partners to scale up these models and bring an end to cervical cancer for generations to come.”
“On this second anniversary of WHO’s cervical cancer elimination strategy, we applaud all those who are helping to make innovative technologies accessible, so that women everywhere can enjoy the fundamental right to healthcare that we all deserve,” said Dr Princess Nothemba (Nono) Simelela, WHO Assistant Director-General for Strategic Priorities and Special Advisor to the Director-General. “Unitaid and its partners are making a very important contribution to our collective mission – I hope even more supporters will take inspiration from the early progress and join us in the effort to scale up services.”
Unitaid is the largest funder of innovative tools to find and treat precancerous lesions in women living in low-resource settings with nearly US$70 million invested. Projects in 14 countries are developing models for cervical cancer prevention adapted to low- and middle-income countries’ needs.
ADDITIONAL QUOTES
“As the world marks the anniversary of WHO’s Cervical Cancer Elimination Strategy Launch, CHAI celebrates the incredible milestones achieved over the past three and a half years thanks to Unitaid funding. We are committed to working with governments to expand equitable access to lifesaving health services for women and provide affordable and effective tools to reach those most in need. This is crucial to accelerate our progress toward eliminating cervical cancer as a public health issue. We hope our success so far will inspire more countries and partners to implement programs to help protect the health of women and provide better access to crucial treatments.” – Joshua Chu, Executive Vice President, Vaccines and Non-Communicable Diseases, CHAI
“The fight against cervical cancer is a fight against inequalities. Cervical cancer disproportionally affects women in limited-resources countries as well as women with disadvantaged social-economic status in high-income countries. Women living with HIV have a six-fold increased risk of developing cervical cancer compared to women without HIV. Despite being identified as an AIDS-defining disease in 1993, little has been done to address the need for cervical cancer prevention for women living with HIV. With Unitaid’s support, the SUCCESS project works on supporting governments and civil societies in lower- and middle-income countries to join forces of cancer and HIV national programs and communities. We focus on exploring people-centered and integrated interventions suitable for local contexts. Expertise France, through L’Initiative, is also contributing to this synergy by financing technical assistance, implementation, and operational research projects addressing HIV and HPV coinfections.” – Dr Lisa HUANG, SUCCESS Project Director, Expertise France
“We are seeing incredible progress on introduction and adoption of new secondary prevention approaches since the launch of the WHO Elimination strategy. This innovations journey underscores that healthcare system thinking is critical to see increased gains towards the elimination targets, and see cervical cancer prevention integrated and financed into routine women’s health and HIV services, and ensure the necessary communications, training, supply chain, and laboratory systems to scale and sustain this progress. Jhpiego continues to support government partners, providers, and communities to increase women’s access to prevention and treatment, and is thrilled over the progress with self-sampling for HPV.” – Tracey Shissler, Implementation Director, SUCCESS, Jhpiego
“The progress towards eliminating cervical cancer highlights what can be achieved in all income settings through effective financing, political will and on-the-ground expertise. In order to ensure that the gains made are secured for the long term, UICC will continue to work with and support its global network of member organisations and civil society more generally to fulfil their vital role in advocacy and hold governments to account.” – Dr Kirstie Graham, Director, Capacity Building, UICC
NOTES FOR EDITORS
Cervical cancer statistics:
- A woman dies every two minutes from cervical cancer
- Nine out of ten cervical cancer deaths worldwide occur in low- and middle-income countries
- Women living with HIV are six times as likely to develop cervical cancer
- For every 1 million women screened and treated, 200 to 300 cases of cervical cancer will be averted; for every 1 million women living with HIV screened and treated, several thousand cases of cervical cancer will be averted
- Achieving the WHO cervical cancer elimination targets by 2030 would result in over 62 million cervical cancer deaths averted by 2120
WHO targets:
To eliminate cervical cancer as a public health problem, all countries must reach and maintain an incidence rate of below four per 100,000 women. Achieving that goal rests on three key pillars and their corresponding targets:
- Vaccination: 90% of girls fully vaccinated with the HPV vaccine by the age of 15
- Screening: 70% of women screened using a high-performance test by the age of 35 and again by 45
- Treatment: 90% of women with pre-cancer treated and 90% of women with invasive cancer managed
About Unitaid’s cervical cancer programmes
Unitaid has invested nearly US$70 million to advance an effective package of tools and delivery models to support secondary prevention of cervical cancer in low- and middle-income countries. The projects are currently working in partnership with the governments of 14 countries – through CHAI in India, Kenya, Malawi, Nigeria, Rwanda, Senegal, South Africa, Uganda, Zambia, and Zimbabwe, and through the SUCCESS project in Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guatemala, and the Philippines. The SUCCESS project is implemented by Expertise France, Jhpiego, and the Union for International Cancer Control (UICC).
Media contacts
Hervé Verhoosel, Spokesperson Unitaid, mobile/whatsapp +33 6 22 59 73 54, verhooselh@unitaid.who.int
Corina Milic, CHAI, cmilic@clintonhealthaccess.org
Avec les dispositifs portatifs d’ablation thermique, davantage de femmes peuvent accéder à la prévention vitale du cancer du col de l’utérus dans les pays où surviennent la majorité des décès
Genève – L’agence de santé mondiale Unitaid et la Clinton Health Access Initiative (CHAI) ont publié aujourd’hui les résultats d’un projet de deux ans visant à améliorer l’accès à un traitement vital des lésions précancéreuses du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Le livre blanc publié aujourd’hui montre que l’ablation thermique, un outil portatif efficace pour traiter le précancer du col de l’utérus, pourrait accroître considérablement l’accès dans les pays à revenu faible et intermédiaire dans lesquels surviennent quasiment 90 % des décès. Le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable et guérissable, mais il est encore l’une des principales causes de décès féminins liés au cancer dans le monde, responsable chaque année de 300 000 décès. Les femmes vivant avec le VIH sont exposées à un risque particulièrement élevé de maladie et de décès.
En réponse à l’appel de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en faveur de l’élimination mondiale du cancer du col de l’utérus, Unitaid a investi près de 70 millions d’USD pour améliorer l’accès à des outils vitaux de dépistage et de traitement. Ceux-ci se sont avérés mieux adaptés à l’utilisation dans les régions aux ressources limitées que la norme de soins actuelle.
Les dispositifs d’ablation thermique sont faciles à utiliser et à entretenir et peuvent fonctionner sur batterie. Ils peuvent ainsi être adoptés dans les établissements de santé primaires et dans les régions difficiles d’accès. De nombreux professionnels de la santé, une fois formés, peuvent utiliser les dispositifs, ce qui augmente le nombre de personnes en mesure de traiter en toute sécurité les lésions précancéreuses, une procédure essentielle pour prévenir la progression en cancer.
De plus, avec les prix « d’accès » récemment annoncés pour les appareils d’ablation thermique, cette méthode de traitement est nettement plus abordable que la cryothérapie, la méthode de traitement la plus courante dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Il est désormais possible d’acquérir les dispositifs aux prix convenus par le biais de la Division de l’approvisionnement de l’Unicef, ce qui ouvre une nouvelle voie majeure d’achat, au-delà de l’acquisition directe auprès des fabricants. Les programmes peuvent ainsi élargir l’accès de manière abordable, afin que davantage de femmes ayant obtenu un résultat de dépistage positif puissent bénéficier d’un traitement, ce qui permet de sauver des vies et d’aider les pays à atteindre l’objectif d’élimination du cancer du col de l’utérus. Toutefois, des financements supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour assurer la diffusion à plus grande échelle de ces dispositifs et en faire bénéficier les femmes partout dans le monde.
Les résultats sont le résultat d’un projet financé par Unitaid et dirigé par CHAI en collaboration avec les gouvernements de l’Inde, du Kenya, du Malawi, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe pour soutenir l’approvisionnement et le déploiement de dispositifs d’ablation thermique, développer des directives et former les agents de santé à l’utilisation des dispositifs. À travers les pays, le projet a montré que l’ablation thermique permet un accès plus équitable aux traitements, car elle peut être utilisée rapidement, en toute sécurité et efficacement, même dans les centres les plus éloignés, ce qui permet de réduire le nombre de patientes perdues de vue et d’atteindre davantage de femmes. Le traitement rapide suite au diagnostic de précancer du col de l’utérus est essentiel pour prévenir le cancer.
« Lorsque les femmes ont accès à un dépistage et à un traitement précoces, le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus évitables », a précisé le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. « Avec des dispositifs portatifs plus abordables pouvant être utilisés dans des centres de santé locaux, nous disposons des outils et du modèle nécessaires pour parvenir à éliminer le cancer du col de l’utérus. Nous avons désormais besoin que les gouvernements, avec des partenaires nationaux et internationaux, interviennent et intensifient les efforts pour garantir que ce travail profite à toutes les femmes, partout.
« Ce projet innovant a montré que l’ablation thermique peut être déployée de manière efficace et abordable dans nos pays partenaires. Plus important, elle atteint davantage de femmes et leur apporte un traitement vital pour sauver des vies et nous rapprocher de l’élimination du cancer du col de l’utérus », a précisé Joshua Chu, vice-président exécutif pour les vaccins et les maladies non transmissibles de la CHAI.
Sa portabilité accrue permet aux gouvernements de proposer un traitement souple des lésions précancéreuses dans le cadre de campagnes de dépistage ou dans des établissements de santé définis, en mettant à profit les services de santé communautaire. Les pays partenaires ont également souligné que l’ablation thermique est plus facile à approvisionner que la cryothérapie. En effet, elle nécessite une coordination uniquement avec les fournisseurs dédiés aux prix standardisés, alors que pour la cryothérapie, une collaboration doit être établie à la fois avec les fabricants du dispositif et les fournisseurs de bonbonnes de gaz (nécessaires pour l’intervention). Fait important, d’après les pays partenaires, l’ablation thermique peut être déployée à un prix représentant une fraction du coût de la cryothérapie.
Le livre blanc communiqué aujourd’hui aidera à informer l’intensification dans les pays partenaires et le déploiement dans des pays supplémentaires.
Davantage d’informations sur les conclusions du projet ici:
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