Journée mondiale de la maladie de Chagas: Unitaid reste engagé pour améliorer l’accès au dépistage et au traitement afin de réduire la transmission mère-enfant de la maladie de Chagas 

Genève On estime à environ sept millions le nombre de personnes infectées dans le monde par une maladie qui ne présente souvent aucun symptôme mais qui peut menacer le pronostic vital lorsqu’elle n’est pas traitée. 

La Journée mondiale de la maladie de Chagas, le 14 avril, sensibilise à cette maladie négligée, pour laquelle moins de 10 % de toutes les personnes infectées obtiennent un diagnostic et seules 1 % reçoivent des soins appropriés. 

Souvent qualifiée de « maladie silencieuse » car elle n’entraîne que peu ou pas de symptômes, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a souligné le besoin critique d’en améliorer le dépistage, dont l’absence constitue un obstacle important à l’accès aux soins pour les environ 75 millions de personnes exposées à l’infection. 

En Amérique latine, où elle est endémique, la maladie de Chagas cause chaque année plus de décès que toute autre maladie parasitaire, y compris le paludisme. Nombre des personnes les plus exposées appartiennent aux populations les plus pauvres et les plus marginalisées.  

La maladie de Chagas est causée par le parasite Trypanosoma crusi, transmis aux hommes par la morsure d’un insecte appelé triatome, également désigné punaise du baiser. L’infection peut être transmise par voie congénitale d’une mère à son enfant ou par transfusion de sang ou don d’organe. 

Avec plus d’un million de femmes en âge de procréer estimées être infectées par la maladie de Chagas, la prévention de la transmission mère-enfant est essentielle pour ralentir la propagation et prévenir la maladie. 

Unitaid, l’agence de santé mondiale, conjointement avec le ministère brésilien de la Santé, s’est engagé à améliorer l’accès à des tests abordables sur le lieu de soins, à un meilleur traitement et à des soins complets pour les femmes et leurs nourrissons. 

Avec le dépistage systématique des femmes et des bébés, ces travaux peuvent nettement limiter la transmission et réduire le nombre de nouvelles infections chaque année, ce qui contribue à prévenir des conséquences plus graves et plus coûteuses pour la santé plus tard dans la vie. 

Chez 30 % de toutes les personnes présentant une infection chronique, la maladie de Chagas entraîne de sévères complications cardiaques et gastro-intestinales, notamment accident vasculaire cérébral, crise cardiaque et mort subite, lorsqu’elle n’est pas traitée. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) estime que la maladie de Chagas induit plus de 600 millions USD de frais liés aux soins de santé chaque année. 

Les efforts d’Unitaid, en cours au Brésil, en Bolivie, en Colombie et au Paraguay, cherchent à identifier de nouvelles approches de dépistage, de traitement et de soins de la maladie de Chagas. Les preuves utiles ainsi générées faciliteront l’adoption de stratégies de santé réalistes et rentables pour lutter contre la maladie dans toute la région et dans le monde entier. 

Alors que la plupart des cas se produisent toujours en Amérique latine, la maladie se propage de plus en plus à d’autres zones géographiques. Des personnes reçoivent désormais un diagnostic de maladie de Chagas dans 44 pays aux Amériques, en Afrique, en Asie, en Europe et en Océanie. 


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Maggie Zander

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Multipurpose prevention technologies: Technology landscape and potential for low- and middle-income countries

GAVI, Unitaid et le Fonds mondial saluent la recommandation de l’OMS pour le premier vaccin antipaludique au monde

  • La recommandation de l’OMS pour une utilisation plus étendue du vaccin antipaludique RTS,S se fonde en grande partie sur les données recueillies au cours du programme pilote de vaccination contre le paludisme, mené au Kenya, au Ghana et au Malawi
  • Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’agence de santé mondiale Unitaid ont engagé ensemble près de 70 millions de dollars US pour financer le programme pilote
  • Suivant la recommandation de l’OMS, les partenaires mondiaux, y compris Gavi, évalueront la possibilité et la façon de financer un nouveau programme de vaccination contre le paludisme

Genève, 6 octobre 2021 – Gavi, l’Alliance du Vaccin, l’agence de santé mondiale Unitaid et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme saluent la recommandation de l’OMS pour une utilisation systématique plus étendue du vaccin antipaludique RTS,S. La recommandation se fonde sur les données recueillies au cours du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique, mené au Kenya, au Ghana et au Malawi pendant deux ans, ainsi que sur un essai clinique pour l’administration saisonnière du vaccin au Mali et au Burkina Faso, des pays qui ont connu une forte variation saisonnière de la transmission du paludisme.

Le programme pilote du RTS,S a obtenu et maintenu de bons niveaux de couverture, malgré la pandémie de COVID-19. En date de septembre 2021, plus de deux ans après le début des vaccinations, plus de 2,3 millions de doses RTS,S avaient été administrées dans trois pays et plus de 800 000 enfants avaient reçu au moins une dose du vaccin. Le programme pilote a permis d’évaluer la faisabilité de l’administration de quatre doses de RTS,S dans des conditions réelles. Le vaccin – largement soutenu par les soignants et les agents de santé ‒ a été incorporé avec succès aux programmes de vaccination existants. Les hospitalisations dues à des cas de paludisme grave ont été réduites de 30 %.

Un autre essai clinique mené par la London School of Hygiene & Tropical Medicine a évalué l’impact de l’administration saisonnière du vaccin antipaludique en même temps que la chimioprévention du paludisme saisonnier au Mali et au Burkina Faso, des pays qui connaissent une forte variation saisonnière de la transmission du paludisme. Les résultats indiquent une diminution de plus de 70 % des cas de paludisme grave chez les enfants, lorsque le vaccin a été administré en combinaison avec des antipaludéens à titre préventif.

« Ce jour marque une avancée historique dans notre lutte contre le paludisme, a déclaré M. Seth Berkley, directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. Le paludisme continue de tuer plus de 250 000 enfants chaque année. Le vaccin est un outil supplémentaire important pour aider à contrôler cette maladie, associé à d’autres mesures telles que l’utilisation de moustiquaires – surtout lorsqu’il est administré de façon saisonnière en combinaison avec des antipaludéens. Je félicite les pays et les communautés qui ont participé au programme pilote afin de fournir ce nouvel outil essentiel aux pays africains. »

Les ministères de la Santé ont dirigé la mise en œuvre du vaccin, qui a été administré dans le cadre des programmes de vaccination réguliers, et l’OMS a joué un rôle de coordination, en collaboration avec GlaxsoSmithKline, PATH et l’UNICEF. Apres avoir investi près de 700 millions de dollars US pour l’élaboration du RTS,S, GSK a fait don de 10 millions de doses pour le programme pilote. Gavi, le Fonds mondial et Unitaid ont engagé ensemble près de 70 millions de dollars US pour financer le programme pilote, mené pour répondre à plusieurs questions en suspens liées à l’utilisation du vaccin en santé publique suite à la phase 3 de l’essai visant à démontrer l’efficacité du RTS,S.

« Nous saluons l’arrivée de ce nouvel outil dans la lutte contre le paludisme, a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Dans les pays où le Fonds mondial investit, les décès imputables au paludisme ont diminué de 45 % depuis 2002 grâce au dépistage, au traitement et aux outils de prévention, comme les moustiquaires. Au cours du programme pilote, le vaccin RTS,S était plus efficace lorsqu’il était associé à ces outils existants. Des ressources supplémentaires importantes seront nécessaires afin de permettre un déploiement à grande échelle du vaccin, combiné à d’autres innovations, et dans le cadre d’une riposte soutenue et intégrale dans les pays qui en ont le plus besoin. »

« Même avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe, les avancées de la lutte contre le paludisme étaient au point mort, a déclaré M. Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. Ce vaccin est un nouvel outil que nous accueillons avec enthousiasme. Lorsqu’il est utilisé en combinaison avec des mesures existantes comme les moustiquaires, il peut diminuer de façon importante les risques de contracter le paludisme, et étendre cette protection aux enfants d’un bout à l’autre de l’Afrique. La mise en œuvre du programme pilote a permis de démontrer comment nous pouvons protéger équitablement les enfants avec ce vaccin qui sauve des vies ; maintenant, nous devons assurer un approvisionnement adéquat et abordable pour vraiment relancer la lutte contre le paludisme. »

Les données recueillies dans le cadre du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique ont permis d’obtenir des taux d’efficacité similaires à ceux observés lors de la phase 3 de l’essai clinique mené de 2009 à 2014. L’essai a révélé que, chez les enfants âgés de 5 à 17 mois ayant reçu quatre doses de RTS,S, le vaccin a permis d’éviter environ 4 cas de paludisme sur 10 (39 %) sur une période de suivi de 4 ans et environ 3 cas de paludisme grave sur 10 (29 %). Des réductions importantes dans les admissions hospitalières générales ont également été observées, ainsi que dans les admissions dues au paludisme ou à l’anémie grave. De plus, le vaccin a réduit de 29 % le besoin de transfusions sanguines, nécessaires pour traiter l’anémie potentiellement mortelle causée par le paludisme.

Suivant la recommandation de l’OMS, les partenaires mondiaux, y compris Gavi, évalueront la possibilité et la façon de financer un nouveau programme de vaccination contre le paludisme en Afrique subsaharienne. En amont de cette décision importante, un accord de financement innovant entre Gavi, MedAccess et GSK garantit la production continue de l’antigène RTS,S pour le vaccin contre le paludisme. Ce partenariat vise à répondre aux problèmes d’approvisionnement en vaccins et à réduire les obstacles au déploiement initial dans le cas où le Conseil d’administration de Gavi prendrait une décision en faveur d’un programme de vaccination contre le paludisme soutenu par Gavi.

Le vaccin sera un outil complémentaire de lutte contre le paludisme qui s’ajoutera à l’ensemble des mesures de base recommandées par l’OMS pour la prévention du paludisme. Ces mesures comprennent l’utilisation systématique de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide, les stratégies de chimioprévention du paludisme et le recours en temps opportun au dépistage et au traitement du paludisme.


À propos de Gavi, l’Alliance du Vaccin

Gavi, l’Alliance du Vaccin (Gavi), est un partenariat public-privé qui contribue à la vaccination de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création en 2000, Gavi a aidé à vacciner une génération tout entière – soit plus de 888 millions d’enfants – et à prévenir à terme plus de 15 millions de décès, ce qui a permis de réduire de moitié la mortalité infantile dans 73 pays à faible revenu. Gavi joue également un rôle essentiel dans l’amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé et en finançant les stocks mondiaux de vaccins contre la maladie à virus Ebola, le choléra, la méningite et la fièvre jaune. Après deux décennies de progrès, Gavi s’attache désormais à protéger la nouvelle génération et à atteindre les enfants qui ont été laissés de côté et échappent encore à la vaccination, en recourant à des mécanismes financiers innovants et en faisant appel aux technologies de pointe – allant de l’utilisation de drones à la biométrie – pour sauver des millions de vies supplémentaires, prévenir les épidémies avant qu’elles ne se propagent et aider les pays à atteindre l’autosuffisance. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org.fr et venez nous rejoindre sur Facebook et Twitter.

Gavi co-coordonne COVAX, le pilier vaccins de l’Accélérateur d’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT), avec la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans ce rôle, Gavi est chargée de l’approvisionnement et de la distribution des vaccins pour COVAX : elle coordonne la conception, le fonctionnement et l’administration de la Facilité COVAX et de l’AMC COVAX et travaille avec les partenaires de l’Alliance, UNICEF et OMS, et avec les gouvernements, pour aider les pays à se préparer à recevoir et à distribuer les vaccins contre la COVID-19.

L’Alliance du Vaccin rassemble les gouvernements des pays donateurs et des pays bénéficiaires, l’Organisation mondiale de la Santé, l’UNICEF, la Banque mondiale, l’industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates ainsi que d’autres partenaires du secteur privé. Pour consulter la liste complète des gouvernements donateurs et des autres grandes organisations qui financent le travail de Gavi, veuillez cliquer ici.

 

À propos d’Unitaid

Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.

 

À propos du Fonds mondial

Le Fonds mondial est un mouvement mondial qui a pour vocation de vaincre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de garantir à tous un avenir plus sain, plus sûr et plus juste. Nous mobilisons et investissons quatre milliards de dollars US par an pour lutter contre les maladies infectieuses les plus meurtrières, combattre l’injustice qui les alimente et renforcer les systèmes de santé de plus de 100 pays parmi les plus durement touchés. Nous unissons les dirigeants, les communautés, la société civile, les agents de santé et le secteur privé pour trouver des solutions qui ont l’impact le plus marqué possible, et nous les mettons à l’échelle à travers le monde. Depuis 2002, le Fonds mondial a sauvé 44 millions de vies.


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UnitaidExplore accorde un financement à des innovations en matière d’administration de médicaments destinés aux enfants

  • Two new awards announced under Unitaid’s agility mechanism, UnitaidExplore; DelSiTech and FluidPharma will each receive investment for innovations to make medicines easier to give to children 
  • Latest call comes in context of Unitaid’s ground-breaking work on paediatric formulations to treat HIV, TB and malaria  
  • Children in low- and middle-income countries have lower treatment coverage and worse health outcomes than adults – a lack of paediatric formulations is a major contributing factor. 

Geneva, 4 October 2021Two companies developing potentially game-changing medicine delivery mechanisms for children are the latest recipients of UnitaidExplore funding. 

Finnish company DelSiTech and British enterprise FluidPharma have each been awarded funding following the latest call for applications under Unitaid’s pioneering agility mechanism.  

Children in low- and middle-income countries have lower treatment coverage and worse health outcomes than adults. A major barrier is a lack of medication that is specifically formulated for their needs. Often medicine is too bitter, difficult to swallow or not correctly dosed, making it hard for children to stay on treatment for diseases such as HIV, malaria and TB.  

The latest UnitaidExplore call specifically targeted this issue, inviting applicants to apply for funding to push forward innovation in this field. It builds on Unitaid’s significant work in the field of paediatric formulations for HIV, TB and malaria treatments, and its key role in WHO’s GAP-f network.

FluidPharma will use UnitaidExplore funding to take forward development of their MicroCoat™ technology, which utilises tiny cellulose spheres with taste-masking properties to deliver medication in a formulation that is more palatable to children. It is hoped that this technology could be used across a range of disease areas, with initial development of an artesunate/amodiaquine malaria combination therapy. 

DelSiTech’s work focuses on the development of long-acting injectables to deliver medicines to children, reducing the burden of tablets and the associated stigma with taking such medication. The technology involves the use of thin, minimally invasive needles to deliver a unique silica-based formulation via sub-cutaneous injection. The technology can be used to administer drugs that treat or prevent a wide range of conditions, while significantly extending the effective duration of the treatment from a single dose. 

Unitaid Director of Strategy Janet Ginnard said: “Innovations in medicine delivery that are specifically aimed at children are of utmost importance and we are pleased to announce this funding to DelSiTech and FluidPharma. These investments fit firmly with Unitaid’s track record in facilitating access to the best medicines for the most vulnerable people. These innovations will help ensure that children can benefit from lifesaving treatment and have the best possible health outcomes.” 

The investments from Unitaid will accelerate both companies’ paediatric delivery mechanisms, covering pre-clinical work for several different potential applications. 

Professor John Reeder from WHO’s GAP-f network said: “Unitaid’s new investments in innovative delivery approaches for children are extremely welcome, as they spark new energy and collaborations to ensure that science and innovation are at the service of those who have been too often left behind, our children.” 

Dr. Lasse Leino, Chief Executive Officer from DelSiTech said: “Alliances, such as with Unitaid, are essential to us and to healthcare organisations around the world for the realisation of our common goal, securing real advancements in global health. DelSiTech is committed to pursuing long lasting strategic partnerships, enabling us to play a role in improving treatment outcomes, now for clearly underserved children. We are thrilled to collaborate with Unitaid and are prepared to leverage the full extent of our technologies and expertise for paediatric solutions for patients, wherever they may be”. 

Dr Fang Liu from Fluid Pharma said: “We are really excited for this opportunity to join Unitaid’s excellent work in making medicines suitable for children. Applying the MicroCoatTM technology, we will develop paediatric anti-malarial treatments that are palatable, easy to swallow and stable, to improve compliance and treatment outcomes for children.” 

This announcement complements two awards given last year to the first UnitaidExplore recipients, Vayu Global Health and EPFL EssentialTech, to take forward innovations in paediatric oxygen delivery.


About Unitaid
Unitaid is a global health agency engaged in finding innovative solutions to prevent, diagnose, and treat diseases more quickly, cheaply, and effectively, in low- and middle-income countries. Its work includes funding initiatives to address major diseases such as HIV/AIDS, malaria, and tuberculosis, as well as HIV co-infections and co-morbidities such as cervical cancer and hepatitis C, and cross-cutting areas, such as fever management. Unitaid is now applying its expertise to address challenges in advancing new therapies and diagnostics for the COVID-19 pandemic, serving as a key member of the Access to COVID-19 Tools (ACT) Accelerator. Unitaid is hosted by the World Health Organization.


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Une nouvelle initiative permettra d’améliorer la prévention du paludisme chez les enfants de moins de deux ans dans toute l’Afrique grâce à une intervention recommandée par l’OMS, mais encore sous-exploitée

  • A safe, effective, and affordable intervention for preventing malaria in infants (IPTi), has been recommended by the WHO since 2010, yet access remains limited.
  • The initiative seeks to maximize the benefits of the antimalarial intervention by increasing the number of doses administered and extending coverage beyond the currently recommended 9 months to protect children in their first two years of life.
  • Through a country-led, co-design process, the project will develop scalable IPTi delivery models and generate compelling evidence to catalyze wide-spread roll-out of this life-saving intervention in high-burden countries across Africa. Four countries, Benin, Cameroon, Côte d’Ivoire, and Mozambique will initially be targeted by this initiative.

Geneva / Washington, DC, 15 September 2021 – To kick-start progress against malaria and improve child health in Africa, a new initiative, funded by Unitaid and led by Population Services International (PSI), will support widespread adoption of an effective but underutilized prevention method that could avert 6.7 million cases of malaria and anemia in children under two by 2030.

Intermittent Preventive Treatment of malaria in infants (IPTi) with sulfadoxine-pyrimethamine (SP) is a safe, affordable, and effective intervention shown to reduce rates of malaria and anemia in children under one year of age by 30 percent and 21 percent respectively. The World Health Organization (WHO) recommended IPTi for use in 2010, yet the intervention has not been widely adopted in Africa.

With a US $35 million investment from Unitaid, the Intermittent Preventive Treatment in infants – Plus (IPTI+) project will develop scalable models of IPTi+, an innovation on the WHO-recommended IPTi, that expands the number of preventive doses of SP administered to children and extends coverage of IPTi through a child’s second year of life. Over the life of the project, the IPTi+ project will administer an estimated 2.5 million doses of SP for IPTi+ protecting over half a million children under two years of age from malaria and anemia.

Brought to scale, IPTi+ will help reignite progress against malaria in the Africa region, where 94 percent of all malaria cases and deaths occur each year. Progress in reducing malaria rates has plateaued in recent years and the COVID-19 pandemic has caused additional setbacks and interruptions to malaria efforts across the continent.

IPTi+ targets a crucial population: children under the age of five accounted for nearly 70% of the estimated 409,000 malaria deaths globally in 2019. Children under two years of age are among the most vulnerable to malaria; half of child deaths from malaria (54%) are estimated to have occurred in children under the age of two.[1]

“We cannot afford to leave any effective tool unused in our fight against malaria, or we will see our hard-won progress slip away. Unitaid is pleased to announce this major effort to reach hundreds of thousands of young children with IPTi+ – a highly effective but greatly under-utilized intervention for malaria prevention. This latest investment rounds out Unitaid’s work to innovate on all the current antimalarial interventions and improve access we can reignite the fight against malaria and drive down the burden of disease,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid.

Widespread adoption of IPTi has faced challenges including misperceptions about the effectiveness of the recommended drug, sulfadoxine-pyrimethamine, a lack of evidence on its efficacy in areas of moderate to high resistance, and a lack of enabling policies. As administration of IPTi can fall within the remit of child health, malaria, and immunization programs, unclear delineation of responsibilities has also contributed to unsuccessful adoption.

The IPTI+ project will address these challenges at a country and global level to accelerate adoption and scale-up of IPTi+ with sulfadoxine-pyrimethamine.  At the country-level, the IPTi+ project will facilitate a country-led co-design process to design IPTi+ models specific to each country in Benin, Cameroon, Côte d’Ivoire, and Mozambique. These four countries represent diverse health systems, malaria transmission, SP resistance, routine health service access, and implementation of other seasonal antimalarial interventions.

“PSI is proud to be working with the Ministries of Health in Benin, Cameroon, Cote d’Ivoire, and Mozambique, as well as county-level and global malaria partners, and the London School of Hygiene & Tropical Medicine, to accelerate adoption and scale-up of IPTi+. PSI and our partners will engage and convene communities and stakeholders to co-design country-specific IPTi+ models that overcome known barriers to uptake; shape mixed health systems to bring IPTi+ closer to Sara, PSI’s archetypal consumer, and her family; and generate evidence on the impact of IPTi+,” said Karl Hoffman, President and CEO of PSI.

To ensure scalability of the IPTi+ models being developed, Unitaid is also expanding the scope of an existing and complementary grant, implemented by the not-for-profit product development partnership Medicines for Malaria Venture (MMV). In addition to collaborating with the IPTi+ Project to deliver existing formulations of SP, MMV will work with selected African manufacturers to support local production of properly dosed, dispersible, and quality-assured formulations of SP that are suitable for children to future-proof supply of the medicine.

The project will collect evidence on impact, cost-effectiveness, and feasibility of IPTi+ across variable settings to inform scale-up in target countries and beyond. In addition to piloting implementation models in the four focus countries, the IPTi+ project will generate policy, economic, and suitability evidence on IPTi+ in three additional countries.

“In the past five years, annually, there have been approximately 4 million malaria cases and 400,000 hospital admissions for malaria in children under 5 years in Cameroon. To address this, we hope that introducing IPTi+, in addition to the use of long-lasting insecticide nets, will enable us to further reduce the malaria incidence and hospital admissions contributing to healthier and happier families. The National Malaria Control Program is excited to work with the IPTi+ Project and two renowned public health institutions, PSI and LSHTM, to introduce and increase access to IPTi+ and ensure accurate monitoring and evaluation of IPTi+ in Cameroon,” said Dr. Dorothy Fosah Achu, Permanent Secretary, National Malaria Control Program, the Ministry of Public Health, Cameroon.

PSI will coordinate the project co-design and implementation in collaboration with Ministries of Health and country teams. The London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) will lead research that will generate evidence to inform country and global-level adoption and scale-up of IPTi+.

[1] Malaria deaths among children under age 2 as a proportion of malaria deaths among children under age five estimated from Global Burden of Disease 2019 data.


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Unitaid is a global health agency engaged in finding innovative solutions to prevent, diagnose, and treat diseases more quickly, cheaply, and effectively, in low- and middle-income countries. Its work includes funding initiatives to address major diseases such as HIV/AIDS, malaria, and tuberculosis, as well as HIV co-infections and co-morbidities such as cervical cancer and hepatitis C, and cross-cutting areas, such as fever management. Unitaid is now applying its expertise to address challenges in advancing new therapies and diagnostics for the COVID-19 pandemic, serving as a key member of the Access to COVID-19 Tools (ACT) Accelerator. Unitaid is hosted by the World Health Organization. www.unitaid.org

About Population Services International (PSI)

Population Services International (PSI) is a global nonprofit organization focused on encouraging healthy behaviors and delivering affordable health products and services around the world. We bring innovation to scale through our presence in 40+ countries and a network of over 10,000 health clinics and pharmacies. PSI takes a business approach to saving lives, designing effective, scalable, and sustainable solutions to the world’s biggest challenges in healthcare.

About the London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM)

The London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) is a world-leading centre for research, postgraduate studies and continuing education in public and global health. LSHTM has a strong international presence with over 3,000 staff and 4,000 students working in the UK and countries around the world, and an annual research income of £180 million. LSHTM is one of the highest-rated research institutions in the UK, is partnered with two MRC University Units in The Gambia and Uganda, and was named University of the Year in the Times Higher Education Awards 2016. Our mission is to improve health and health equity in the UK and worldwide; working in partnership to achieve excellence in public and global health research, education and translation of knowledge into policy and practice.


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Screening and treatment for Chagas disease – technology and market landscape

Unitaid commémore la Journée mondiale de la maladie de Chagas avec une nouvelle initiative pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant

  • La maladie de Chagas affecte entre 6 et 7 millions de personnes dans le monde et provoque 10 000 décès chaque année. En Amérique latine, elle cause plus de morts que tout autre maladie parasitaire y compris le paludisme. Les patients atteints de la maladie de Chagas courent le risque de développer des manifestations sévères de COVID-19.
  • Selon les estimations, au moins 2 millions de filles et femmes en âge de procréer sont infectées par Trypanosoma cruzi (T.cruzi) et 5 à 10% des femmes enceintes risquent de transmettre l’infection à leurs nouveau-nés.

Genève – Transmise par les triatomines (insectes qui sucent le sang) infectées par un parasite appelé Trypanosoma cruzi (T. cruzi), la maladie de Chagas touche actuellement entre 6 et 7 millions de personnes dans le monde et tue environ 10 000 personnes chaque année.

En Amérique latine où elle est endémique, la maladie de Chagas cause plus de décès que toute autre maladie parasitaire, y compris le paludisme. Environ 75 millions de personnes sont considérées comme étant à risque d’infection dont la plupart se trouvent parmi les populations les plus pauvres et les plus marginalisées.

Malgré des taux élevés de morbidité et la lourde charge économique associée, seules 7 % des personnes atteintes de la maladie de Chagas sont diagnostiquées et à peine 1 % bénéficient de soins appropriés. Si elle n’est pas traitée, la maladie de Chagas peut causer de graves complications cardiaques et digestives. Les patients atteints de la maladie de Chagas encourent le risque de développer des manifestations sévères de COVID-19.

La transmission mère-enfant est une voie de contamination importante dans la transmission de la maladie de Chagas.

On estime qu’au moins deux millions de femmes en âge de procréer sont infectées de façon chronique par T. cruzi et qu’environ 5 à 10 % des femmes enceintes atteintes de la maladie de Chagas transmettent l’infection à leur nouveau-né.

En plus de la lutte antivectorielle, le dépistage actif et des options de traitement adaptées aux filles et femmes en âge de procréer, à leurs nouveau-nés et leurs enfants pourraient limiter considérablement la transmission congénitale et réduire le nombre de nouvelles infections. Fait important, la détection précoce de l’infection chez les nourrissons peut réduire considérablement le nombre d’hospitalisations et de décès liés à la maladie de Chagas.

A l’occasion de cette semaine marquée par la commémoration de la Journée mondiale de la maladie de Chagas 2021, Unitaid a uni ses forces avec le Ministère brésilien de la santé pour investir dans une initiative innovante de 19 millions de dollars USD visant à améliorer l’accès à des diagnostics abordables dans les centre de santé au plus près des patients, à un meilleur traitement et à de meilleurs soins pour les femmes et les nouveau-nés dans quatre pays endémiques : le Brésil, la Bolivie, la Colombie et le Paraguay.

Cette initiative sera conduite en étroite collaboration avec des partenaires régionaux et mondiaux tels que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et vise à influencer d’autres pays d’Amérique latine et d’ailleurs.

La maladie de Chagas continue de générer beaucoup de souffrances et de décès pour des milliers de personnes en Amérique latine, en particulier dans les pays les plus pauvres et parmi les populations les plus vulnérables”, a déclaré la Directrice de l’OPS, Dr Carissa F. Etienne. “La transmission de la maladie de Chagas de la mère à l’enfant peut être évitée. Nous espérons que cette nouvelle initiative mondiale fera progresser de manière significative les efforts visant à garantir que chaque enfant en Bolivie, au Brésil, en Colombie et au Paraguay naisse libérés de la maladie de Chagas.”

Selon l’OPS, rien qu’en Amérique latine, 1,12 million de femmes en âge de procréer sont infectées et entre 8 000 et 15 000 bébés infectés naissent chaque année.

“Au moins deux millions de femmes en âge de procréer sont chroniquement infectées par la maladie de Chagas dans le monde et environ 5 à 10% des femmes enceintes risquent de transmettre l’infection à leurs nouveau-nés. En mettant à la disposition des femmes et de leurs enfants des diagnostics appropriés et de meilleurs traitements, nous pouvons sauver les générations futures des conséquences potentiellement fatales de cette maladie insidieuse”, a déclaré le Dr Philippe Duneton, Directeur exécutif d’Unitaid.

Le projet sera mis en œuvre par un consortium de partenaires [1] dirigé par la Fundação para o Desenvolvimento Científico e Tecnológico em Saúde/ Fundação Oswaldo Cruz (Fiotec/Fiocruz) basée au Brésil.

Le projet comprendra deux essais cliniques : l’un visant à démontrer la pertinence d’un algorithme de test diagnostique rapide dans des contextes réels et l’autre visant à évaluer l’efficacité de régimes de traitement plus courts. En cas de succès, ceux-ci réduiront le temps entre le dépistage, le diagnostic, et la fin du traitement.

D’autres interventions viseront également à renforcer les chaînes d’approvisionnement et l’accès équitable aux produits vitaux potentiels et à développer un marché concurrentiel et transparent pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Chagas.

Les éléments de preuves produits au cours du projet seront largement exploités pour faciliter l’adoption de soins et d’outils de santé efficaces et rentables dans la lutte contre la maladie de Chagas, au niveau régional et mondial.

Alors que la plupart des cas sont toujours détectés en Amérique latine, la maladie se propage de plus en plus à d’autres zones géographiques. Des cas ont été identifiés notamment aux États-Unis, l’Europe, le Canada, le Japon et l’Australie.

[1]

  • Fundação Oswaldo Cruz (Fiocruz)
  • Instituto Nacional de Laboratorios de Salud “Néstor Morales Villazón” (INLASA) with United Nations
  • Development Programme (UNDP) (Bolivia) acting as Administrative Agent
  • Instituto Nacional de Salud (INS) (Colombia)
  • Servicio Nacional de Erradicación del Paludismo (SENEPA) with Centro de Informacion y Recursos para el Desarrollo (CIRD) (Paraguay) acting as Administrative Agent
  • Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND)

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Contacts pour les medias :

Maggie Zander, Unitaid, Geneva (FR/EN/ES/PT) – tel. +41 79 593 17 74, zanderm@unitaid.who.int

Hervé Verhoosel (FR/EN), Unitaid, Geneva – tel. +44 77 29 618 634, verhooselh@unitaid.who.int

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