L’efficacité d’un médicament peut être compromise si le traitement est intermittent ou inachevé. Les technologies à action prolongée peuvent améliorer l’observance du traitement et, par conséquent, les résultats cliniques, contribuant ainsi à réduire la mortalité, la transmission de la maladie et la résistance aux médicaments. La possibilité de choisir une option à action prolongée peut amener plus de personnes à adopter le traitement, en particulier celles qui vivent loin des centres de santé ou qui ont du mal à gérer une médication quotidienne. Le choix signifie qu’un plus grand nombre de personnes trouvent la méthode de traitement qui fonctionne pour elles. Les enfants, qui peinent à avaler des comprimés oraux, pourraient également bénéficier d’options d’administration de médicaments à action prolongée adaptées aux enfants.

Nous finançons les premières étapes du développement de médicaments à action prolongée qui, s’ils étaient efficaces, pourraient élargir l’éventail d’options de traitement de l’hépatite C et du VIH et simplifier la prévention de la tuberculose et du paludisme. Nous nous employons également à accélérer l’accès aux médicaments à action prolongée qui préviennent le VIH et qui atténuent les envies de consommer des opioïdes, pour freiner la transmission de l’hépatite C et du VIH.