Le problème
Les tests de diagnostic rapide sont des outils prometteurs pour l’élargissement de l’accès à des diagnostics fiables du paludisme, en particulier dans des contextes d’accès limité à une analyse microscopique de qualité. L’accès à des tests de qualité dans le secteur public s’est bien développé depuis que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé, en 2010, la réalisation d’un test de diagnostic pour tous les cas suspectés de paludisme. Cependant, cette accessibilité est limitée dans le secteur privé, où environ 40 % des patients se font soigner.
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Notre intervention
Le projet visait à créer un marché pour les tests de diagnostic rapide du paludisme dans le secteur privé au Kenya, à Madagascar, au Nigéria, en Ouganda et en Tanzanie. Il s’agissait d’accélérer la mise à disposition de tests de qualité et d’en tirer des leçons en vue d’une adoption à plus grande échelle dans d’autres pays.
Le projet a renforcé la chaîne d’approvisionnement du secteur privé pour les tests de diagnostic rapide du paludisme. L’autorisation réglementaire pour l’utilisation des tests de diagnostic rapide du paludisme sur les lieux des soins du secteur privé – inexistante dans les pays participants au début du projet – a été accordée à l’échelle nationale à Madagascar.
Les tests de diagnostic rapide du paludisme ont été importés, distribués et vendus dans tous les pays cibles. Grâce à la disponibilité d’outils de diagnostic améliorés et plus rapides, il a été possible d’éviter le recours à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine dans les cas où un tel traitement n’était pas nécessaire. La feuille de route de l’OMS pour le partenariat public-privé dans la prise en charge des cas de paludisme, qui fournit des orientations politiques et des recommandations aux pays d’endémie palustre, s’est appuyée sur les enseignements tirés de ce projet.