Le problème
En 2021, année de lancement du projet, 77 millions d’enfants en Afrique avaient contracté le paludisme et près d’un demi-million en étaient morts, selon les estimations. C’est chez les enfants de moins de cinq ans, qui ont un système immunitaire fragile, que l’on observe les cas de paludisme les plus graves. L’Organisation mondiale de la Santé recommande la chimioprévention du paludisme pérenne, qui consiste à administrer des médicaments antipaludiques aux enfants durant les premières années de leur vie. La chimioprévention du paludisme pérenne peut réduire considérablement les risques de paludisme durant les années où l’enfant est le plus vulnérable. Toutefois, les difficultés de mise en œuvre et de logistique, l’insuffisance des ressources et le manque de données probantes ralentissent le recours à l’intervention.
Notre intervention
Dirigé par Population Services International, le projet Plus conçoit et évalue, en collaboration avec les programmes nationaux de lutte contre le paludisme du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Mozambique, des moyens d’offrir la chimioprévention du paludisme pérenne à tous les enfants de moins de deux ans. S’appuyant sur de solides études sur la réceptivité politique, les processus, l’impact, la valeur économique et l’adéquation en lien avec les médicaments clés employés en chimioprévention du paludisme pérenne, le projet Plus vise à élaborer des modèles de mise en œuvre éprouvés et efficaces au regard des coûts qui peuvent être mis à l’échelle en Afrique. Au Ghana, en République démocratique du Congo et en Zambie, on mène des travaux de recherche additionnels sur l’adoption de politiques, la modélisation économique et la cartographie de la résistance dans le but de produire des données probantes qui seront utilisées dans ces pays et ailleurs.
