Nouveaux produits contre les moustiques porteurs de maladies
Montant de la subvention

34,7 millions $US

Durée

2019-2025

Bénéficiaire principal

Université Notre Dame

Domaine programmatique
Paludisme
Statut : actif

Le problème

Le parasite et le virus causant respectivement le paludisme et la dengue sont transmis par les piqûres de moustiques infectés. Selon les estimations, il y aurait eu 249 millions de cas de paludisme en 2022, pour 608 000 décès. L’incidence de la dengue a été multipliée par huit entre 2000 et 2019.

La lutte antivectorielle, comme le déploiement de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide à effet rémanent, est essentielle à la lutte contre le paludisme et à son élimination. Son déploiement à grande échelle a évité des centaines de millions de cas de paludisme depuis le début des années 2000. Cependant, les acquis de la lutte contre le paludisme sont menacés. Nous avons absolument besoin de nouveaux outils de lutte antivectorielle pour suppléer les outils existants.

Notre intervention

Les exito-répulsifs sont des dispositifs novateurs qui libèrent lentement des substances chimiques dans l’air pour repousser les moustiques et prévenir les piqûres. Dans le cadre d’un projet de recherche sur la mise en œuvre d’exito-répulsifs à l’échelle mondiale (AEGIS), dirigé par l’Université de Notre Dame, nous évaluons le potentiel des exito-répulsifs pour la prévention de maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme et la dengue.

Exito-répulsifs

Une nouvelle intervention de lutte antivectorielle pour protéger les personnes des piqûres de moustiques et des maladies qu’elles transmettent.  

Nos partenaires

Le projet AEGIS est dirigé par l’Université Notre Dame en partenariat avec l’Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI) et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies au Kenya, Catholic Relief Services (CRS) et le Centre de recherche et de formation sur le paludisme de l’Université de Bamako au Mali, CRS et la Collaboration pour la recherche sur les maladies infectieuses en Ouganda, et l’Unité nationale de contrôle de la dengue, l’Unité d’épidémiologie et l’Unité des essais cliniques de l’Université de Kelaniya et RemediumOne au Sri Lanka. Le Centre pour les programmes de communication de l’Université Johns Hopkins dirige le volet sciences sociales de la recherche, qui vise à caractériser les facteurs ayant un impact positif sur la mise en œuvre des exito-répulsifs. SC Johnson a fait don des exito-répulsifs Mosquito Shield™ utilisés dans le projet. FHI Clinical a supervisé les essais au Kenya, au Mali et au Sri Lanka.

PAGE DU PROJET
Paludisme
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