Le problème
Les médicaments de première intention contre le VIH ne sont pas la meilleure option de traitement pour tout le monde. Par exemple, certaines personnes ont développé ou contracté une souche du VIH résistante au traitement, éprouvent des effets secondaires difficiles ou présentent d’autres problèmes de santé qui compliquent le traitement.
Des médicaments de deuxième intention sont donc indispensables si l’on souhaite offrir à toutes les personnes un accès à des soins de qualité. Or, au moment où ce projet a été lancé, les schémas thérapeutiques de deuxième intention présentaient un certain nombre de limites qui impactaient de manière disproportionnée les contextes faibles en ressources. En raison de la pharmacorésistance, des antécédents de traitement et des toxicités connues, certaines personnes devaient suivre des schémas thérapeutiques de deuxième intention personnalisés, composés de plusieurs comprimés à prendre plus d’une fois par jour.
Notre intervention
Nous avons financé l’essai D²EFT dans le but d’optimiser le traitement de deuxième intention pour les personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’essai a évalué deux schémas thérapeutiques simplifiés et conclu qu’ils étaient aussi sûrs et efficaces que le traitement standard antérieur.
L’essai ouvert et randomisé a recruté 831 sujets issus de 14 pays à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.