Le problème
En 2022, on estimait à 249 millions le nombre de cas de paludisme dans 85 pays où la maladie est endémique. La maladie a fait 608 000 victimes, dont plus de la moitié étaient des enfants de moins de cinq ans.
Le changement climatique aggrave la situation, puisque les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations et les vagues de chaleur, provoquent des flambées de paludisme. Dans le même temps, la résistance aux antipaludéens et les adaptations comportementales des moustiques aux moustiquaires et aux pulvérisations intradomiciliaires d’insecticide réduisent l’efficacité de la lutte antivectorielle, qui reste la stratégie la plus efficace pour lutter contre le paludisme.
Notre intervention
L’ivermectine, un médicament largement utilisé en médecine vétérinaire pour tuer les parasites, tue également les moustiques lorsqu’ils piquent une personne qui prend le médicament. C’est un moyen prometteur d’endiguer la transmission du paludisme. Le projet d’endectocide contre le paludisme en Afrique BOHEMIA, dirigé par ISGlobal, a évalué l’impact sur la transmission de la maladie de l’ivermectine distribuée à grande échelle au Kenya et au Mozambique durant la saison des pluies, période où le paludisme est le plus prévalent.