Buprénorphine à action prolongée

Cette formulation à longue durée d’action d’un agoniste des opioïdes, utilisée pour atténuer les envies de consommer et les symptômes de sevrage d’opioïdes, pourrait réduire les comportements qui contribuent à la transmission de l’hépatite C et d’autres maladies transmises par le sang. 

Hepatitis C

L’OPS et Unitaid renforcent leur partenariat pour éliminer les maladies transmissibles de la Région des Amériques

De la théorie à la pratique : inclure les communautés au plan de recherche pour une prévention efficace de l’hépatite C

Journée mondiale contre l’hépatite : Unitaid est pionnier en matière de solutions d’urgence dans la lutte contre l’hépatite C

Geneva – Every year, more than one million people die from hepatitis, a disease that often goes undetected until it is too late. Hepatitis C alone affects an estimated 58 million people worldwide, yet only one in five gets diagnosed and far fewer receive treatment.

This World Hepatitis Day, 28 July, global health agency Unitaid joins the global community’s call to not wait for change.

Breakthroughs in treatment have transformed hepatitis C from a virtually incurable disease to an infection that can be cleared with highly effective new medicines in a matter of weeks. But a lack of awareness about risk factors and the need to be screened for infection, coupled with insufficient availability and testing processes that remain too complex, severely hinder the reach of new drugs.

Add to that the fact that populations with the highest rates of hepatitis C – people who inject drugs or those who are incarcerated – also tend to have the poorest access to health services. Low- and middle-income countries, which already struggle to stretch limited budgets to cover health needs, shoulder 80% of the hepatitis C burden.

But hepatitis C is a global health problem that we can solve – today.  The tests and treatments available are already capable of addressing the challenges – provided they can reach the people and communities who need them the most.

Unitaid is not waiting to ensure life-saving products reach communities where rates of hepatitis C transmission are highest. We are invested in integrating treatment delivery systems in vital services to bring information and care closer to populations at risk.

And we’re committed to improving diagnostic pathways so a patient can get tested, diagnosed, and start treatment in a single medical visit. Unitaid is expanding the lessons learned through HIV self-testing to inform self-testing strategies for hepatitis C to allow patients more autonomy and control over their health while reducing testing time and increasing treatment rates.

Going one step further, Unitaid is forging ahead with long-acting technologies with the aim to develop an even simpler treatment that could cure hepatitis C with a single injection.

Though the injectable hepatitis C treatment remains in early-stage development, if successful, it would represent a major advance and make treatment completion even easier for people who struggle with the twelve-week drug regimen.

Working in parallel, Unitaid is tackling transmission within communities of people who inject drugs. Though this group represents just 10% of all people infected with hepatitis C worldwide, injection drug use contributes to 43% of all new infections.

Guided by the voices and needs of community partners, our work is trialing the use of novel or underused products aimed at reducing the risk of blood-borne disease transmission that are associated with injection drug use.

With 1.5 million new hepatitis C infections every year, we cannot afford to wait. This World Hepatitis Day, Unitaid remains committed to fast-tracking the best solutions, eliminating barriers, and facilitating scale up of critical interventions to help achieve the global goal of eliminating viral hepatitis as a public health threat by 2030.


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Hervé Verhoosel

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Unitaid investit 31 millions de dollars dans le soutien à la réduction des risques pour combattre l’hépatite C parmi les personnes usagers de drogues injectables et autres personnes à haut risque

  • L’hépatite C est une maladie infectieuse dont le virus se transmet par le sang et qui peut entraîner de sérieux dommages au foie, y compris des cancers, si elle n’est pas traitée.
  • Les progrès récents ont permis de développer des traitements très efficaces et abordables dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, qui concentrent 80 % des personnes atteintes d’hépatite C ; cependant, la majorité de ces personnes n’ont pas accès aux soins.
  • Les groupes marginalisés sont affectés de manière disproportionnée par l’hépatite C : quatre personnes usagers de drogues injectables sur dix et une personne incarcérée sur quatre sont atteintes d’une infection active.
  • L’investissement réalisé par Unitaid soutiendra les efforts déployés pour venir en aide à ces populations en intégrant des services de dépistage et de traitement de l’hépatite C dans les programmes de réduction des risques et en mettant à l’essai deux produits novateurs/sous-utilisés visant à réduire les risques associés aux drogues injectables.
  • Par l’intermédiaire de trois projets complémentaires, Frontline AIDS, Médecins du Monde et PATH dirigeront des travaux menés dans dix pays afin d’évaluer la demande et de générer les données probantes nécessaires pour déployer le traitement et la prévention de l’hépatite C à plus grande échelle.
  • L’investissement d’Unitaid donnera un élan considérable aux initiatives de réduction des risques dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, représentant une augmentation de 20 % du financement total de ces initiatives.

Melbourne – Donnant un élan majeur dans le soutien à la réduction des risques, l’agence de santé mondiale Unitaid s’est engagée ce jour à investir 31 millions de dollars dans la prévention de l’hépatite C parmi les personnes usagers de drogues injectables et les autres populations à risque, telles que les personnes incarcérées. Ces outils et démarches de prévention contribueront également à prévenir la contraction d’autres maladies transmissibles par le sang, comme le VIH.

Les progrès révolutionnaires accomplis ces dernières années ont permis de développer des traitements de l’hépatite C très efficaces et abordables dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire. Cependant, le manque de sensibilisation et les lacunes en matière d’accès aux soins entravent gravement les efforts déployés pour éradiquer cette maladie, notamment au sein des communautés dans lesquelles les taux de transmission sont les plus élevés.

Bien que les personnes qui s’injectent des drogues ne représentent que 10 % des 58 millions de personnes infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde, 43 % des nouvelles infections sont dues à la consommation de drogue par injection.

Le financement d’Unitaid favorisera l’intégration du dépistage et du traitement de l’hépatite C dans les programmes de réduction des risques et permettra de mettre à l’essai deux produits destinés à prévenir les infections : les seringues à espace mort réduit ainsi que de nouvelles formulations de buprénorphine d’action prolongée (un médicament utilisé dans le cadre des traitements par agonistes opioïdes).

Dans les seringues à espace mort réduit, le réservoir pouvant contenir du sang après utilisation est plus petit que dans les seringues normales, ce qui limite le risque de contraction d’infections transmissibles par le sang en cas de partage d’aiguilles. Les formulations de buprénorphine d’action prolongée, un médicament qui permet de réduire les effets de la dépendance aux opioïdes et du sevrage, pourraient constituer une option viable pour les clients qui auraient des difficultés à accéder quotidiennement à des formulations orales de ce produit, par exemple en raison de frais élevés et non remboursables, de faits de harcèlement par les forces de l’ordre ou d’actes de discrimination.

À l’exception d’une utilisation limitée en Ukraine, la buprénorphine d’action prolongée n’est disponible dans aucun pays à revenu faible ou intermédiaire. Et, bien que de nombreux pays disposent de seringues à espace mort réduit, des lacunes importantes dans la compréhension et les préférences des utilisateurs ont gravement entravé leur adoption.

« L’hépatite C est de plus en plus reléguée aux populations négligées qui, trop souvent, ne sont pas suffisamment ciblées par les interventions de santé au niveau mondial, » a déclaré Karin Timmermans, Responsable technique au sein d’Unitaid, lors de la 27e Conférence internationale sur la prévention des risques, à Melbourne. « C’est pour Unitaid une grande fierté de pouvoir agir en faveur des démarches de réduction des risques dans le cadre du traitement et de la prévention de l’hépatite C parmi les personnes dont l’accès aux soins est le plus entravé. »

« Nous saluons l’engagement pris par Unitaid concernant la prévention de l’hépatite C par des approches fondées sur la prévention des risques et, notamment, l’importance accordée par l’organisation à la participation concrète des communautés depuis ses débuts, » a déclaré Judy Chang, Directrice exécutive de l’organisation International Network of People who Use Drugs (INPUD). « Le financement des activités de recherche et de plaidoyer menées par les communautés en ce qui concerne les meilleures approches de prévention et de traitement de l’hépatite C constitue une avancée majeure dans la promotion d’un contexte sanitaire plus équitable. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler avec Unitaid et d’autres partenaires pour faire en sorte que nos voix soient entendues et prises en considération. »

Parmi toutes les personnes atteintes d’hépatite C, 80 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes qui ont le plus de difficultés à accéder aux soins de santé sont disproportionnellement affectées par cette maladie.

Les efforts de lutte contre l’hépatite C et de réduction des risques ont été, jusqu’à présent, considérablement sous-financés, ce qui a aggravé la marginalisation des populations déjà vulnérables. L’investissement réalisé par Unitaid représente une augmentation de 20 % des financements en faveur de la réduction des risques dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

« En accordant la priorité à la réduction des risques, nous pourrons faire en sorte que les personnes les plus à risque puissent accéder aux outils dont elles ont besoin pour se protéger contre l’hépatite C et les autres infections transmissibles par le sang, » a déclaré le Dr Meg Doherty, Directrice du département VIH, hépatite, infections sexuellement transmissibles (IST) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Cet investissement bénéficiera non seulement aux communautés de personnes usagers de drogues injectables directement ciblées par les différents projets, mais aussi à la santé publique en général. Nous tenons à féliciter Unitaid pour son esprit d’initiative et son engagement en faveur de l’équité en matière de santé. »

Dans le cadre de trois projets complémentaires réalisés dans dix pays au total, Frontline AIDS, Médecins du Monde et PATH s’emploieront à garantir que les personnes les plus à risque soient sensibilisées à la nécessité du dépistage de l’hépatite C et bénéficient d’un accès simple et rapide aux traitements.

Ces projets permettront en outre d’obtenir des données probantes essentielles pour élargir l’utilisation de seringues à espace mort réduit et de buprénorphine d’action prolongée, y compris en vue d’acquérir une compréhension des préférences des utilisateurs, de réduire les coûts, d’accroître la demande et d’assurer une distribution efficace.

Ces deux produits seront mis à l’essai dans différents établissements en Afrique du Sud, en Égypte, en Inde, au Kirghizistan, au Nigéria, en Tanzanie, en Ukraine et au Viet Nam. Les seringues à espace mort réduit seront introduites à titre expérimental dans les établissements cibles de deux pays supplémentaires (l’Arménie et la Géorgie). Les dix pays concernés intégreront la prestation de certains services à leurs programmes de réduction des risques.

Cette nouvelle initiative s’appuie sur un engagement de longue date pris par Unitaid en faveur de la lutte contre l’hépatite C. Les précédents projets de l’organisation ont contribué à faire baisser les coûts des services, à simplifier le dépistage et le diagnostic, à démontré l’efficacité des stratégies ciblant les populations à risque et à améliorer la sensibilisation.


CITATIONS SUPPLÉMENTAIRES :

Revati Chawla, de Frontline AIDS, a déclaré : « Nous avons les moyens de prévenir les nouvelles infections par le virus de l’hépatite C. Ce nouveau programme placera les communautés aux avant-postes de cette démarche, en générant des données sur l’efficacité des traitements contre l’hépatite C et sur la manière dont les nouvelles technologies et les initiatives menées par les communautés peuvent améliorer les résultats de santé au profit des personnes usagers de drogues. »

Helena Ranchal, Directrice des opérations internationales de Médecins du Monde, a déclaré : « Ce nouveau programme de réduction des risques, qui vise à prévenir les infections par le virus de l’hépatite C en Arménie, en Géorgie et en Tanzanie, sera dirigé par Médecins du Monde et axé sur les valeurs essentielles de nos partenaires : les soins, le plaidoyer et l’autonomisation. Il ne sera possible de créer un changement durable qu’en donnant aux populations concernées les moyens d’agir pour leur santé. »

Nikolaj Gilbert, Président et PDG de PATH, a déclaré : « Dans le cadre de nos travaux en faveur de la couverture de santé universelle, nous devons impérativement nous concentrer en priorité sur l’accès équitable à des soins de santé acceptables et abordables, notamment pour les membres des communautés marginalisées. Nous tenons à remercier Unitaid d’avoir pris les commandes de cette initiative et de nous avoir permis de participer à cet important projet en exploitant nos capacités de développement du marché, de production de données, de renforcement des systèmes de santé et d’implication des communautés. »


NOTES À L’ATTENTION DES RÉDACTEURS :

À propos de l’hépatite C :

  • L’hépatite C est une maladie infectieuse dont le virus se transmet par le sang et qui peut entraîner de sérieux dommages au foie, y compris des cancers, et s’avérer mortelle si elle n’est pas traitée.
  • D’après les estimations de l’OMS, au niveau mondial, 58 millions de personnes sont atteintes d’une infection active par le virus de l’hépatite C, mais seules 21 % de ces personnes sont dépistées et seules 13 % bénéficient d’un traitement.
  • On dénombre chaque année 1,5 million de nouvelles infections par le virus de l’hépatite C.
  • La plupart sont dues à des pratiques d’injection à risque, à des soins de santé à risque, à des transfusions de sang n’ayant pas fait l’objet d’un dépistage, à la consommation de drogues par injection ou à des pratiques sexuelles entraînant une exposition au sang.
  • Des médicaments antiviraux à action directe permettent de guérir plus de 95 % des personnes infectées par le virus de l’hépatite C, mais la plupart des personnes infectées n’ont pas accès à ces traitements.

À propos des démarches de réduction des risques relatifs à l’hépatite C :

  • Les programmes axés sur les aiguilles et les seringues permettent de réduire la propagation de l’hépatite C et d’autres maladies transmissibles par le sang en promouvant l’utilisation de matériel propre et sûr et en sensibilisant les utilisateurs aux risques associés à leur manipulation.
  • Les traitements par agonistes opioïdes, qui aident à contrôler les effets de la dépendance aux opioïdes et du sevrage, permettent de réduire la fréquence et l’urgence des injections, limitant ainsi le risque de transmission de maladies.
  • La sensibilisation à l’hépatite C et à ses voies de transmission ainsi que la facilitation de l’accès au dépistage et au traitement grâce à des programmes de réduction des risques menés au niveau des communautés sont essentielles pour permettre aux personnes de bénéficier d’un traitement et pour prévenir de nouvelles infections.

À propos des seringues à espace mort réduit :

  • Les seringues à espace mort réduit sont dotées, à leur extrémité, d’un réservoir pouvant contenir du sang après utilisation qui est bien plus petit que celui des seringues normales, ce qui limite considérablement le risque de contraction d’infections transmissibles par le sang en cas de partage d’aiguilles.
  • Les données démontrant leur efficacité sont limitées, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, mais les recherches menées dans les pays à revenu élevé indiquent que ces seringues pourraient réduire de 76 % le risque d’infection par le virus de l’hépatite C par rapport aux seringues à aiguille amovible.

À propos de la buprénorphine d’action prolongée :

  • La buprénorphine d’action prolongée est une formulation à libération lente, relativement nouvelle, d’un traitement par agonistes opioïdes existant. Elle permet d’apporter un soutien à plus long terme au moyen d’une injection sous-cutanée, par opposition aux doses orales administrées quotidiennement.
  • Ce produit, actuellement utilisé dans un seul pays à revenu intermédiaire (l’Ukraine), pourrait constituer un traitement alternatif très avantageux permettant aux clients de surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés lorsqu’ils doivent se rendre chaque jour dans les lieux de distribution du traitement, lorsqu’ils sont victimes de stigmatisation ou lorsqu’ils craignent d’être criminalisés.

À propos d’Unitaid

Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.


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Maggie Zander

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Unitaid lance un nouvel appel à propositions pour lever les obstacles en matière de propriété intellectuelle qui entravent l’accès aux technologies sanitaires 

Submissions are welcomed until 1 February 2023 at 12:00 (noon) CET.

Intellectual property rights are an important incentivizing mechanism to accelerate the development of innovations to respond to global health challenges. But while they can be effective in stimulating and rewarding innovation in global health, they can also contribute to inequitable access to new products, as has been increasingly recognized over the course of the COVID-19 pandemic.

TRIPS flexibilities – legal mechanisms allowing countries to overcome or reduce the potential negative impact of patents in response to specific public health needs – are intended to address equity barriers.

Unitaid seeks to fund projects that will support the use of TRIPS flexibilities and other solutions to prevent or remove unwarranted intellectual property barriers. Unitaid is particularly interested in ensuring the availability and affordability of health products for HIV, tuberculosis, hepatitis C, and other diseases and conditions outlined in the 2023-2027 Strategy.

Without intervention, inequitable access will only widen, and populations that are already vulnerable and marginalized will face increasing risk of disease, poverty, reduced quality of life and even death. This work will contribute to enhancing equity between countries as it benefits low-income and, importantly, middle-income countries that are typically not included in voluntary licensing agreements.

Through this call for proposals, Unitaid aims to improve access to health products of public health importance, with a particular focus on affordability, increased supply and adoption, and a diversification of the supply base in low- and middle-income countries.

Learn more about this latest funding opportunity here


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Journée mondiale contre l’hépatite : Unitaid réaffirme son engagement à faire de l’élimination de l’hépatite C une réalité en plaçant les personnes affectées au cœur de ses interventions

Genève – A la veille de la Journée mondiale contre l’hépatite, Unitaid se joint à la communauté internationale de la santé pour réaffirmer son engagement en faveur de l’élimination de l’hépatite C d’ici 2030. Rapprocher l’offre des soins des communautés sera un élément clé de la lutte contre cette maladie virale, qui touche environ 58 millions de personnes dans le monde et peut entraîner des problèmes de santé potentiellement mortels.

L’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) est un problème de santé mondial majeur, responsable de près de 300 000 décès chaque année.

Unitaid et ses partenaires travaillent ensemble pour concevoir les meilleures stratégies ayant le plus grand impact pour la prévention du VHC parmi certaines des populations les plus marginalisées et vulnérables, dans le but de réduire la morbidité et la mortalité liées au VHC et de contribuer à atteindre l’objectif mondial d’élimination de cette maladie.

Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre l’hépatite C – principalement grâce à un traitement curatif efficace, à un dépistage simplifié et à une sensibilisation accrue – les nouvelles infections restent élevées, avec environ 1,5 million de nouvelles infections par an.

À l’échelle mondiale, jusqu’à 40 % des nouvelles infections par le VHC surviennent chez les personnes qui s’injectent des drogues. Le VHC est également une préoccupation majeure pour les personnes détenues en prison ; un détenu sur quatre est séropositif au VHC, et l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement reste inégal.

Réduire les infections par le VHC parmi les populations clés est donc essentiel pour atteindre les objectifs d’élimination.

À cette fin, Unitaid a lancé un appel à propositions à la mi-décembre 2021 pour soutenir les approches centrées sur la personne pour la prévention et le traitement de l’infection par le VHC chez les personnes qui s’injectent des drogues et les personnes en prison, en facilitant l’intégration des services dans les milieux communautaires de réduction des risques et dans les prisons. Les propositions devaient inclure les principales interventions de prévention ainsi que le dépistage et le traitement du VHC. Le travail vise à accroître l’impact des services de réduction des risques par l’introduction de produits innovants ou sous-utilisés.

Cette étape critique vers l’élimination du VHC reflète les fondements de la nouvelle stratégie 2023-2027 d’Unitaid, qui consiste à soutenir les approches communautaires et l’accès équitable aux outils et interventions innovants, y compris pour les personnes les plus marginalisées et vulnérables.

Des travaux supplémentaires financés par Unitaid permettront d’accélérer l’adoption de nouveaux outils tels que les autotests de dépistage du VHC et les diagnostics sur les lieux des soins. Unitaid investit également dans le développement de nouveaux produits tels que des versions à action prolongée de médicaments pour guérir l’hépatite C.

Depuis 2015, les investissements d’Unitaid, qui s’élèvent à 50 millions de dollars, ont joué un rôle clé dans la sensibilisation au VHC en tant que priorité de santé mondiale, contribuant à créer les conditions et les outils pour faciliter un accès plus large au dépistage et au traitement du VHC grâce à des diagnostics nouveaux et plus simples, des modèles innovants de dépistage et de traitement, et des stratégies de réduction des coûts.

L’infection chronique par le VHC peut entraîner des problèmes de santé potentiellement mortels comme la cirrhose et le cancer du foie. Dans la plupart des cas, l’hépatite C peut être guérie par des médicaments antiviraux à action directe en 8 à 12 semaines. Aujourd’hui, dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, le coût d’un traitement pour le VHC est inférieur à 100 dollars par personne. Il n’existe actuellement aucun vaccin efficace contre l’hépatite C.


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Sarah Mascheroni

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