Unitaid et le gouvernement du Kenya renforcent leur partenariat pour faire avancer les objectifs de santé mondiale

Nairobi/Geneva – Global health agency Unitaid and the Government of Kenya are launching a newly reinforced cooperation, with a memorandum of understanding between the two parties signed in Nairobi.

Over its decade and a half history, Unitaid has worked closely with Kenyan partners to enable affordable, equitable, and rapid access to game-changing health innovations for those who need them. These include early infant HIV diagnostics, best-in-class antiretroviral drugs for adults and children with HIV, child-friendly tuberculosis (TB) medicines, cutting-edge screen-and-treat solutions for cervical cancer, indoor sprays to curb malaria, and access to COVID-19 tests and medical oxygen, among many others.

The agreement will further improve alignment between Unitaid investments and Kenyan health priorities, enable early access to innovations, and strengthen capacity of Kenyan health services, systems, research institutions and manufacturers.

“Unitaid’s collaboration with Kenya dates from its very beginnings 15 years ago. Nearly 80% of Unitaid’s US$1.5 billion currently invested supports work on the African continent. Kenya is a close partner in these efforts – both as one of the countries where the greatest number of Unitaid projects are running, and as one of the quickest countries to adopt and scale up critical health innovations,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid. “This partnership will further advance our shared goals to improve health in Kenya and beyond.”

“Advances in health innovations hold game-changing potential when implemented widely and equitably, but ensuring products reach the last mile is far from guaranteed. This is why our partnership with Unitaid is so valuable: together we will design the most impactful solutions so no one is left behind,” “said Sen. Mutahi Kagwe, Cabinet Secretary for Health of the Republic of Kenya.

Joint efforts will focus on advancing sustainable approaches to reduce the burdens of HIV, TB, malaria, cervical cancer, hepatitis and COVID-19, improve the health of women and children, increase regional and domestic manufacturing of essential health products and strengthen pandemic preparedness and response efforts.


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Maggie Zander

Communications officer

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Unitaid lance un appel à propositions pour la prévention de l’hépatite C au sein des groupes les plus marginalisés et les plus à risque

Genève – On estime que 58 millions de personnes dans le monde sont infectées par l’hépatite C, un virus transmis par le sang pouvant entraîner de graves maladies du foie. Ce virus, qui cause environ 300 000 décès chaque année, touche beaucoup plus fréquemment les consommateurs de drogues par injection et les populations incarcérées.

A travers cet appel à proposition, Unitaid cherche à financer des projets innovants qui permettront d’élargir l’accès à de nouveaux outils ou à des interventions sous-utilisées pour prévenir et traiter l’hépatite C, en mettant l’accent sur ces groupes clés dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années dans la lutte contre l’hépatite C ; de nouveaux médicaments permettant de guérir la maladie sont plus largement disponibles, les prix sont devenus plus abordables et les outils de diagnostic se sont améliorés. Toutefois, les efforts mis en œuvre pour prévenir la transmission restent insuffisants. La COVID-19 a entrainé des revers supplémentaires : selon l’Organisation mondiale de la santé, les services en charge des hépatites ont été parmi les plus fréquemment interrompus en raison de la pandémie.

“L’hépatite C affecte des personnes trop souvent négligées par les actions sanitaires traditionnelles ou ignorées de celles-ci. En nous appuyant sur le travail précédent d’Unitaid, nous souhaitons investir dans la prévention et le traitement de l’hépatite C, afin d’éviter la transmission en utilisant des outils et des stratégies de réduction des risques supplémentaires, efficaces et à fort impact”, a déclaré le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid.

Malgré leur efficacité prouvée, les outils permettant de prévenir la transmission de l’hépatite C sont peu disponibles et peu utilisés à l’échelle mondiale. En l’absence d’action de soutien, la mise en place d’interventions efficaces restera faible, au risque d’entraver la réalisation des objectifs d’élimination de l’hépatite. Cela continuera également à exposer des populations déjà très vulnérables et marginalisées au risque d’infection, de maladie du foie et de décès.

Unitaid recherche des propositions qui contribueront à :

  • rendre des outils innovants ou sous-utilisés plus largement disponibles pour les populations clés ;
  • accélérer l’intégration de la prévention de l’hépatite C, y compris le dépistage et le traitement, dans les services de réduction des risques ou dans les prisons ;
  • réduire la transmission de l’hépatite C parmi certains des groupes les plus vulnérables et à haut risque ;
  • faciliter l’expansion de services de prévention de l’hépatite C intégrés afin d’atteindre les populations clés dans les pays où le besoin est le plus grand.

L’engagement avec la société civile et les communautés affectées par l’hépatite C est un facteur déterminant de réussite.


EN SAVOIR PLUS

  • L’appel à propositions complet peut être consulté ici
  • Rejoignez-nous le 13 janvier 2022 à 12.00h CET pour un webinaire organisé par Unitaid afin de discuter de la portée de l’appel à propositions et répondre à toute questions relatives à la procédure de candidature. Inscrivez-vous ici

La date limite pour soumettre les propositions est le 31 mars 2022 à 12h00 midi CET.


Contact pour les médias

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Unitaid ouvre la voie vers l’élimination de l’hépatite C

Unitaid ouvre la voie vers l’élimination de l’hépatite C

Photo : © Medicines Patent Pool

 

Genève, 27 juillet 2021 – Unitaid a investi plus de 45 millions de dollars américains dans l’hépatite C depuis 2015, mettant en œuvre le développement d’outils plus efficaces et moins coûteux et démontrant qu’il est possible d’atteindre – et de guérir – des personnes dans des établissements aux ressources limitées.

Lors de la Journée mondiale de l’hépatite, le 28 juillet, Unitaid célèbre ces travaux menés en partenariat avec Médecins sans frontières (MSF), la Fondation pour de nouveaux diagnostics innovants (FIND), la Coalition Plus, le Medicines Patent Pool (MPP) ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et nous rapprochant des objectifs d’élimination à l’horizon 2030.

L’hépatite C, dont le vecteur est un virus sanguin, peut être à l’origine de graves lésions du foie, dont des cancers, lorsqu’elle n’est pas traitée. L’OMS estime que 58 millions de personnes à travers le monde sont infectées par le virus et que, chaque année, près de 290 000 personnes décèdent de causes liées à l’hépatite C.

Lorsque les nouveaux médicaments introduits en 2013 se sont révélés être en mesure de transformer le traitement de l’hépatite C, Unitaid a posé les jalons pour garantir que ces produits innovants parviennent aux personnes qui en avaient le plus besoin. Ces médicaments, dénommés antirétroviraux à action directe (DAAS), ont permis de guérir plus de 90 pourcent des gens en seulement trois mois sans effets secondaires graves. Les options thérapeutiques antérieures étaient inefficaces et toxiques, en plus d’être coûteuses, laissant aux systèmes de santé peu de solutions pour venir en aide aux personnes infectées par le virus.

« Unitaid a engagé un ensemble complémentaire d’investissements pour améliorer le traitement de l’hépatite C. Au cours des six dernières années, nous avons contribué à mettre à disposition des médicaments essentiels, à simplifier les analyses et le traitement, à améliorer les outils de diagnostic, à faciliter l’accès aux soins des personnes à risque et à sensibiliser les communautés affectées et les gouvernements aux programmes de traitement, » a déclaré le Docteur Philippe Duneton, directeur général d’Unitaid.

La première étape visait à permettre la production et la livraison de médicaments de qualité à un prix abordable, afin de mettre ces nouveaux produits innovants à disposition des pays à revenu faible ou intermédiaire (PFR-PRI).

« Nous savions, basé sur les résultats que nous avions obtenus dans le traitement du VIH, que les licences volontaires seraient essentielles pour élaborer une stratégie d’éradication de l’hépatite C. Avec le soutien d’Unitaid, le Medicines Patent Pool (MPP) a signé sa première convention de licence en 2015 avec Bristol-Myers Squib, permettant aux fabricants de médicaments génériques de développer et de fournir des versions de qualité du médicament antiviral à action directe (DAA) daclatasvir et ses combinaisons dans au moins 112 PFR-PRI », a déclaré Charles Gore, directeur général du MPP.

« Aujourd’hui, dans les pays qui sont fournis en médicaments grâce à notre licence, un traitement de 12 semaines associant sofosbuvir et daclatasvir est mis à disposition pour moins de 100 $US ».

Dans le cadre des efforts de sensibilisation menés par le bénéficiaire d’Unitaid Coalition PLUS, deux agents communautaires distribuent des trousses de prévention comprenant des informations sur l’hépatite C aux travailleurs et travailleuses du sexe dans le quartier Chow Kit de Kuala Lumpur. Photo : © Coalition PLUS / Syaiful Redzuan Md Noor

L’hépatite C affecte de manière disproportionnée les populations pauvres, marginalisées et déplacées qui vivent dans des pays à faible revenu ou des pays à revenu intermédiaire, les personnes qui s’injectent des drogues et les personnes vivant avec le VIH présentant un risque particulièrement élevé.

« Nous observons que les personnes les plus affectées par l’hépatite C sont souvent celles qui ont le moins accès aux systèmes de santé. Nous prévoyons de donner accès au traitement à ces personnes grâce à une forte présence sur le terrain de personnes chargées de mobiliser les communautés », a déclaré Hakima Himmich, présidente de Coalition PLUS. « Grâce à ce réseau, nous avons sensibilisé davantage et créé une voie d’entrée vers les soins bien au-delà de ceux de l’hépatite C – en y associant des programmes de réduction des risques et du VIH, des cellules de soutien psychique, des services d’assistance aux sans-abri et encore bien d’autres initiatives ».

« Quand nous avons lancé ces travaux, le traitement contre l’hépatite C se faisait à l’aide d’injections qui étaient coûteuses, toxiques et difficiles à délivrer dans des établissements dotés de faibles moyens », a déclaré Leena Menghaney, conseillère en propriété intellectuelle internationale, de la Campagne d’accès aux médicaments de MSF. « Le travail cohérent portant sur l’accès accru à des analyses et à des médicaments oraux génériques qui sont efficaces, sûrs et moins coûteux a démontré qu’il est possible de guérir les communautés les plus marginalisées et les patients de MSF. À l’aide de ces outils d’accès, nous avons démontré comment intégrer les services dédiés à l’hépatite C dans les projets médicaux et liés au VIH existants pour réussir à guérir les gens, y compris dans des établissements difficiles ou aux ressources limitées ».

Un technicien utilise un test rapide de diagnostic dans un laboratoire mobile pour dépister rapidement les personnes à haut risque de contracter une infection par le virus de l’hépatite C. Photo : © FIND

Il a été déterminant de développer des méthodes de dépistage et de diagnostic plus simples pour améliorer la prise en charge de l’hépatite C. Les méthodes antérieures nécessitaient des laboratoires de haute technologie dont seuls disposaient les hôpitaux centraux implantés dans les capitales des pays, et de ce fait les analyses étaient coûteuses, inappropriées et inaccessibles.

« La grande majorité des personnes souffrant de l’hépatite C n’ont pas accès au traitement pour une raison simple : elles ignorent qu’elles sont infectées », a déclaré Sonjelle Shilton, responsable de l’hépatite chez FIND. « Nous avons rapidement progressé dans le développement et la mise en place d’outils et d’appareils plus simples qui ont permis de diagnostiquer l’hépatite C dans des établissements généraux de santé. Nous avons travaillé dans des pays durement touchés pour développer des modèles innovants afin d’intégrer le dépistage de l’hépatite C dans le traitement du VIH ».

« Nous avons commencé à observer d’intéressantes avancées contre l’hépatite C, essentiellement grâce aux solutions développées et éprouvées par Unitaid et par nos partenaires », a déclaré le docteur Duneton. « Depuis 2015, le nombre des décès liés à l’hépatite C a diminué de plus de 25 pourcent et le nombre total de personnes infectées continue également à diminuer. Cela dit, la pandémie de COVID-19 menace nos progrès, en retardant et en interrompant les prestations et, de surcroît, en marginalisant les groupes à risque ».

En 2016, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé l’année 2030 comme objectif pour éliminer ce fléau sanitaire mondial que constitue l’hépatite C.

« Nous disposons désormais des outils et des approches nécessaires pour parvenir à éliminer l’hépatite C en 2030 », a déclaré le docteur Meg Doherty, directrice auprès de l’OMS du Département des Programmes mondiaux sur le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles (IST). « L’OMS a publié de nouvelles directives sur les auto-tests pour le dépistage de l’hépatite C et des recommandations sur la validation nationale de l’éradication de l’hépatite virale. Nous pressons les états et nos partenaires de rapidement mettre en œuvre des approches fondées sur les preuves – car l’hépatite ne peut pas attendre ».


 

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Impact story: Paving the way to hepatitis C elimination

Le financement d’Unitaid permet le lancement du premier centre de recherche sur les médicaments à action prolongée du monde à l’université de Liverpool

Genève – Les efforts visant à révolutionner les traitements contre les maladies infectieuses débilitantes ont été amplifiés aujourd’hui  avec le lancement d’un nouveau centre de recherche à l’université de Liverpool.

Créé dans le cadre d’un consortium international de recherche de 40 millions de dollars US, principalement financé par Unitaid, le Centre d’excellence pour les thérapies à action prolongée (CELT) de l’université de Liverpool sera le premier du genre au monde.

En transformant des médicaments existants en formulations à libération lente, efficaces pendant plusieurs mois, les technologies « à action prolongée » ont déjà été mises en œuvre avec succès dans les domaines de la contraception et de la schizophrénie.

Elles ont désormais le potentiel d’améliorer les résultats en matière de traitement et de prévention de maladies mortelles telles que le VIH, le paludisme, l’hépatite C et la tuberculose, qui touchent particulièrement les pays à faible et moyen revenu.

Les médicaments actuels contre ces maladies ont souvent donné de mauvais résultats dans des environnements à faibles ressources, car les personnes atteintes de maladies doivent se battre avec des régimes qui peuvent impliquer la prise de dizaines de comprimés chaque jour et dépendent d’un accès régulier aux établissements de soins.

La mission du CELT est d’approfondir les connaissances sur les médicaments à longue durée d’action et de diffuser les résultats des recherches clés, dans le but de révolutionner la manière dont ces maladies dévastatrices sont traitées, en particulier dans les pays où l’accès aux soins de santé est difficile.

Les travaux seront menés dans deux laboratoires de pointe de l’université de Liverpool, où la mise au point de formulations à longue durée d’action pour la prévention du paludisme et de la tuberculose, ainsi que la mise au point d’un traitement par injection unique pour l’hépatite C, sont déjà en cours dans le cadre du projet LONGEVITY financé par Unitaid. Dans le cas de la prévention du paludisme, par exemple, l’objectif est de couvrir un individu pendant toute la saison du paludisme avec une seule injection.

Parallèlement, en facilitant la collaboration entre les scientifiques œuvrant dans les domaines de la pharmacologie et de la chimie des matériaux, ainsi qu’avec les partenaires mondiaux, le CELT veillera à ce que les médicaments à action prolongée soient conçus de manière sure et en tenant compte des besoins spécifiques des communautés touchées.

D’autres projets visent à aider les chercheurs à mieux comprendre les facteurs clés de succès des approches à longue durée d’action par voie orale, injectable et implantable.

Philippe Duneton, Directeur exécutif d’Unitaid, a déclaré : « Il y a des décennies, les médicaments à action prolongée ont révolutionné des domaines tels que la schizophrénie et la contraception. Aujourd’hui, nous souhaitons permettre l’utilisation d’innovations similaires pour soutenir les efforts mondiaux visant à combattre, voire à éliminer les principales maladies qui touchent les pays à revenu faible et intermédiaire, dont le VIH. Le pipeline des nouveaux produits à action prolongée est prometteur. En tant que financeur d’initiatives pilotes, nous sommes enthousiastes de soutenir l’Université de Liverpool et d’autres partenaires qui ouvrent la voie à cet égard. »

Le co-directeur du CELT, le professeur Andrew Owen, a déclaré : « Fournir des médicaments à action prolongée promet de transformer la prise en charge des patients, avec un impact potentiel énorme pour le traitement et la prévention des maladies infectieuses. Ces produits ont l’avantage de résoudre certains problèmes liés au fait que des patients ne prennent parfois pas leurs médicaments. Ils peuvent également contribuer à réduire l’émergence de la résistance aux antimicrobiens. Le CELT s’appuie sur le potentiel de la collaboration à l’échelle locale, nationale et internationale pour accélérer le développement des médicaments du futur. »


Contact pour les médias: Maggie Zander | +41 79 593 17 74 | zanderm@unitaid.who.int

Actualités Unitaid – Octobre 2020

FR_Le Colibri, Octobre 2020

Unitaid célèbre les progrès réalisés dans la lutte contre l’hépatite C grâce à des médicaments et des tests plus simples

Genève  À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, Unitaid célèbre les progrès réalisés dans la lutte contre l’hépatite C ces dernières années. Notamment grâce à des médicaments et des tests de qualité, plus simples à administrer, abordables et adaptés aux besoins des populations des pays à faible et moyen revenu.

Près de 400 000 personnes meurent encore de l’hépatite C chaque année dans le monde. Les médicaments antiviraux peuvent guérir plus de 95 % des personnes infectées, mais l’accès au diagnostic et au traitement est généralement faible. Il y a moins de dix ans, l’hépatite C était difficile et coûteuse à traiter, même dans les pays à revenu élevé, et les nouveaux médicaments étaient inaccessibles dans les pays à faible revenu.

Depuis 2015, les investissements soutenus par Unitaid ont permis de mettre au point des moyens plus simples et plus abordables de diagnostiquer et de traiter l’hépatite C, et de progresser vers les objectifs d’élimination fixés pour 2030. Aujourd’hui, un traitement complet peut coûter moins de 100 dollars, alors que le prix initial était de plus de 50 000 dollars.

“Nos efforts ont trouvé des moyens novateurs de fournir des médicaments et des tests pour l’hépatite C de manière plus simple et plus abordable, démontrant ainsi qu’il est possible de les déployer à grande échelle dans les pays à faible revenu. Nous sommes fiers d’être le moteur de cette transformation, d’améliorer l’accès aux meilleurs outils et d’accélérer les progrès vers un monde sans hépatite”, a déclaré Philippe Duneton, Directeur exécutif a.i. d’Unitaid. “Nous espérons également que notre travail conduira les pays à investir dans la lutte contre ce défi sanitaire mondial”.

Dans le cadre de ses travaux sur l’hépatite C, Unitaid s’est associé avec une large palette d’acteurs, notamment Médecins Sans Frontière (MSF), FIND, Coalition Plus, ainsi qu’avec le programme de préqualification de l’OMS et la Communauté de brevets sur les médicaments (MPP).

Aujourd’hui, environ 71 millions de personnes souffrent d’une infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) dans le monde, mais seulement 20 % ont été diagnostiquées et 4 % sont traitées. Au cours de la prochaine décennie, l’hépatite C pourra être vaincue en déployant à grande échelle les meilleurs médicaments, tests et procédés actuellement disponibles.