Unitaid’s investment case 2023-2027
Faire de Chagas une maladie du passé en l’intégrant aux soins de santé primaires
Genève, le 13 avril 2023 – En prévision de la Journée mondiale de la maladie de Chagas, le 14 avril, Unitaid réitère son engagement à faire de la maladie de Chagas une maladie du passé. Considérée comme une « maladie silencieuse » parce que les symptômes peuvent mettre des décennies à apparaître, cette maladie touche jusqu’à 7 millions de personnes dans le monde et peut causer des problèmes cardiaques, neurologiques et digestifs si elle n’est pas traitée.
En Amérique latine, où elle est endémique dans 21 pays, la maladie de Chagas est la première cause de décès par parasite, devant le paludisme. La maladie de Chagas, qui à l’origine était observée dans des zones rurales, peut aujourd’hui aussi être observée dans des milieux urbains dans 44 pays couvrant tous les continents, à l’exception de l’Antarctique. Jusqu’à 75 millions de personnes vivent dans des zones d’exposition, ce qui les expose à un risque d’infection. Les taux de détection sont souvent très faibles dans de nombreux pays. Jusqu’à 10 % seulement des personnes vivant avec la maladie reçoivent un diagnostic et 1 % reçoivent un traitement efficace.
En collaboration avec des partenaires de santé régionaux et mondiaux, Unitaid s’emploie à prévenir la transmission mère-enfant et à améliorer l’accès à des tests et des traitements abordables. Grâce à des projets tels que CUIDA Chagas et son partenariat avec l’Organisation panaméricaine de la santé, Unitaid cherche à identifier des moyens plus efficaces et plus courts de tester et de traiter la maladie de Chagas, et à faire progresser l’élimination de la transmission mère-enfant de cette maladie négligée.
Le projet CUIDA Chagas est une initiative internationale innovante axée sur le dépistage, le traitement et la prise en charge des personnes touchées par la maladie de Chagas en Bolivie, au Brésil, en Colombie et au Paraguay. Grâce à une approche qui combine mise en œuvre et innovation, engagement communautaire et interventions sur le marché, CUIDA Chagas cherche à contribuer à l’élimination de la transmission verticale de la maladie.
Pour lutter contre la maladie de Chagas, il est essentiel qu’elle soit intégrée aux soins de santé primaires et que les services essentiels parviennent aux personnes qui en ont besoin. Des approches intersectorielles sont également nécessaires, notamment la couverture sanitaire universelle, la lutte antivectorielle, l’accès au dépistage et au traitement.
Unitaid appelle la communauté mondiale de la santé et les gouvernements à faire de la maladie de Chagas une priorité et à soutenir les efforts en cours visant à prévenir la transmission mère-enfant et améliorer l’accès aux tests et aux traitements. Ensemble, en l’intégrant aux soins de santé primaires et en dépistant systématiquement les mères et les bébés, nous pouvons faire de la maladie de Chagas une maladie du passé.
- Regardez notre vidéo sur la Journée mondiale de la maladie de Chagas [en anglais seulement]
À propos d’Unitaid
Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.
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Maxime Paquin
Chargé de communication
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International Women’s Day: Bridging the gender divide through access to life-saving innovations
Un million de femmes ont bénéficié d’un dépistage du cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire
Genève, 7 mars 2023 – Plus d’un million de femmes vivant dans 14 pays à revenu faible et intermédiaire ont bénéficié d’un dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à un programme de prévention intégré, déployé par les gouvernements de ces pays en collaboration avec l’agence de santé mondiale Unitaid, la Clinton Health Access Initiative (CHAI) et Expertise France, organisme à la tête du projet SUCCESS, en partenariat avec l’organisation Jhpiego et l’Union internationale contre le cancer (UICC). Plus de 80 % des femmes présentant, à l’issue du dépistage, des lésions précancéreuses du col de l’utérus ont reçu un traitement.
Cette démarche s’inscrit dans un effort plus vaste, qui vise à élaborer des modèles de prévention du cancer du col de l’utérus applicables à grande échelle et adaptés aux contextes des pays à faible revenu d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, où surviennent neuf décès dus à ce type de cancer sur dix.
Dans le cadre de ce programme, les pays ont formé des milliers de travailleurs de la santé et considérablement augmenté le nombre d’établissements médicaux proposant un dépistage et un traitement préventif susceptibles de sauver des vies.
Le programme s’articule autour d’un ensemble de soins hautement performants et rentables prévoyant le dépistage, le traitement préventif ainsi que des outils de planification et des méthodes d’administration, y compris :
- des outils élaborés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de planifier, au niveau national, les coûts d’un programme de prévention reposant sur un dépistage du virus du papillome humain (VPH), qui permet de détecter la cause principale du cancer du col de l’utérus et remplace une méthode de dépistage moins précise fondée sur une inspection visuelle du col ;
- l’introduction de méthodes d’auto-prélèvement pour le dépistage du VPH, alternatives aux examens pelviens qui dissuadent souvent les femmes de se faire dépister dans les pays à revenu faible et intermédiaire ;
- l’appui aux outils intégrés de suivi des patients, connectés aux bases de données nationales, dans de nombreux pays du programme ;
- l’introduction de dispositifs portatifs d’ablation thermique, qui constituent une méthode de traitement des cellules précancéreuses du col de l’utérus plus simple et plus abordable que les équipements de cryothérapie traditionnels ;
- la mobilisation des organisations de la société civile, avec des mesures de soutien à leur démarche de sensibilisation de leurs communautés concernant les services disponibles ainsi qu’à leurs activités de plaidoyer – essentielles pour garantir des progrès durables, à long terme.
Le programme favorise en outre l’élaboration d’outils d’évaluation fondés sur l’intelligence artificielle, une innovation émergente qui devrait améliorer la précision des méthodes d’inspection visuelle.
Depuis octobre 2019, des programmes sont déployés au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Guatemala, en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigéria, aux Philippines, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe, et la mise en place de cet ensemble de soins s’est avérée fructueuse. Grâce au soutien fourni dans le cadre du programme, au cours des trois dernières années, plus de 250 000 femmes ont bénéficié d’un dépistage au Kenya, tout comme plus de 190 000 femmes en Inde et plus de 200 000 femmes au Nigéria.
En novembre 2022, dans la moitié des pays concernés, les sites d’intervention avaient atteint l’objectif fixé par l’OMS, à savoir faire en sorte que 90 % des femmes présentant des lésions précancéreuses reçoivent un traitement préventif. Cet objectif est ainsi réalisé sept ans plus tôt que prévu, ce qui démontre que de tels modèles sont efficaces à grande échelle et sont prêts à être reproduits dans d’autres pays et dans d’autres contextes.
D’après l’OMS, environ 600 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont enregistrés chaque année, causant plus de 340 000 décès. Cependant, ce type de cancer est largement évitable lorsque les femmes ont accès à un dépistage précoce et à un traitement préventif. Le risque de cancer est ainsi réduit et plus l’infection est diagnostiquée tôt, meilleures sont les perspectives de guérison.
Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid, déclare : « Ayant pu atteindre un million de femmes jusqu’à présent, nous sommes heureux, au sein d’Unitaid, de constater que cet ensemble de technologies et de modèles d’administration efficaces et abordables permet de lutter concrètement contre le cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Nous appelons désormais les gouvernements et les partenaires à appliquer de toute urgence ces modèles de soins à grande échelle et à réduire le fardeau que représente le cancer du col de l’utérus dans ces pays, qui concentrent la quasi-totalité des décès dus à cette maladie. »
Dans le cadre du programme, Unitaid et CHAI ont négocié d’importantes réductions de prix pour les tests de dépistage du VPH, à hauteur d’environ 40 % (ces tests coûtent désormais moins de 9 dollars), et sont parvenus à réduire d’environ 45 % le coût des dispositifs d’ablation thermique.
Joshua Chu, vice-président exécutif de la Clinton Health Access Initiative chargé des vaccins et des maladies non transmissibles, ajoute : « Le fait d’avoir pu proposer un dépistage du cancer du col de l’utérus à un million de femmes grâce au programme financé par Unitaid est une avancée majeure, et nous prenons acte des efforts déployés par les ministères de la Santé dans l’allocation de ressources prioritaires pour faire en sorte que les femmes bénéficient d’une chance égale de vivre une vie saine et épanouie. Il faut toutefois redoubler d’efforts afin d’élargir rapidement la portée de ces services, d’éviter 65 millions de décès supplémentaires dus à cette maladie évitable et soignable au cours du XXIe siècle et, à terme, d’éliminer la menace que présente le cancer du col de l’utérus pour la santé publique. »
Grâce aux diverses stratégies de sensibilisation et d’éducation sur lesquelles il repose, le projet SUCCESS a permis d’assurer un degré élevé d’acceptation de l’auto-prélèvement dans les quatre pays au sein desquels il est déployé. En effet, près de 88 % des femmes dépistées ont eu recours à cette méthode.
Eric Fleutelot, directeur technique de l’unité « Grandes pandémies » du département Santé d’Expertise France, indique : « Le dévouement dont font preuve les ministères de la Santé avec lesquels nous travaillons dans le cadre des programmes de lutte contre le cancer et contre le VIH démontrent l’intérêt que revêt la mise en œuvre de ces solutions novatrices. Pour que nos efforts soient durables et nous permettent d’atteindre plusieurs millions de femmes, nous devons faire en sorte que davantage de partenaires financiers se joignent à notre combat. Le projet SUCCESS explore divers moyens d’obtenir et d’élargir ses flux de financements, par exemple auprès d’autres partenaires, tels que l’Initiative et le Fonds mondial. »
Dr Bente Mikkelsen, directrice du Département des maladies non transmissibles à l’OMS : « Nous saluons la réussite des 14 pays qui ont permis à plus d’un million de femmes de bénéficier de services de prévention du cancer du col de l’utérus. L’OMS est heureuse de travailler avec Unitaid et ses partenaires, démontrant qu’avec une collaboration innovante, les objectifs d’élimination 90-70-90 sont réalisables. Ensemble, nous devons poursuivre sur cette lancée et aider les pays à étendre les services, jusqu’à ce que les femmes du monde entier aient accès aux soins dignes qu’elles méritent.
Photo d’en-tête : Une infirmière au Rwanda explique le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’une des nombreuses femmes qui ont désormais accès à des services de prévention essentiels. © Unitaid
À propos de la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’élimination du cancer du col de l’utérus
Pour éliminer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique, tous les pays doivent atteindre un taux d’incidence inférieur à 4 pour 100 000 femmes. Afin d’y parvenir, il sera nécessaire d’atteindre d’ici 2030 les trois cibles suivantes, alignées sur les trois piliers stratégiques de l’OMS :
- Vaccination : 90 % des filles sont entièrement vaccinées contre le VPH à l’âge de 15 ans ;
- Dépistage : 70 % des femmes bénéficient d’un dépistage réalisé à l’aide d’un test de haute performance, à l’âge de 35 ans et à nouveau à 45 ans ;
- Traitement : 90 % des femmes atteintes de lésions précancéreuses sont traitées et 90 % des femmes atteintes d’un cancer invasif sont prises en charge.
À propos des programmes de lutte contre le cancer du col de l’utérus déployés par Unitaid en collaboration avec CHAI et avec le projet SUCCESS
Unitaid a investi près de 70 millions de dollars pour proposer un ensemble efficace d’outils et de modèles de prestation afin de soutenir la prévention secondaire du cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les projets travaillent actuellement en partenariat avec les gouvernements de 14 pays – par l’entremise de CHAI en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe, et par l’entremise du projet SUCCESS en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Guatemala et aux Philippines. Le projet SUCCESS est mis en œuvre par Expertise France, Jhpiego et l’Union internationale contre le cancer (UICC).
À propos d’Unitaid
Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.
À propos de CHAI
La Clinton Health Access Initiative, Inc. (CHAI) est une organisation mondiale de santé qui s’engage à sauver des vies et à réduire la charge de morbidité dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle travaille avec ses partenaires pour aider à renforcer les capacités des gouvernements et du secteur privé à créer et à maintenir des systèmes de santé de haute qualité.
À propos d’Expertise France
Expertise France, filiale du groupe Agence française de développement (AFD), est une agence publique interministérielle de coopération technique internationale. Cette agence, la deuxième plus grande d’Europe, conçoit et met en œuvre des projets qui renforcent durablement les politiques publiques dans les pays en développement et les pays émergents. Gouvernance, sécurité, climat, santé, éducation, etc. : Expertise France intervient dans les principaux domaines du développement et contribue, avec ses partenaires, à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Pour un monde en commun.
À propos de Jhpiego
Jhpiego est une organisation de santé à but non lucratif, affiliée à l’Université Johns Hopkins, qui crée et met en place des solutions porteuses de transformations dans le domaine des soins de santé afin de sauver des vies. Depuis cinquante ans, Jhpiego travaille en partenariat avec 155 pays en vue de consolider la main-d’œuvre du secteur de la santé et d’élaborer des systèmes aptes à améliorer la santé et à transformer l’avenir des femmes et de leur famille. Au cours des trente dernières années, l’organisation s’est employée à éliminer le cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L’approche suivie par Jhpiego est calquée sur les objectifs de la stratégie d’élimination adoptée par l’OMS, reposant sur la prévention grâce à la vaccination contre le VPH, sur le dépistage au moyen de tests VPH à ADN administrés en priorité dans les établissements de soins primaires et communautaires, et sur le traitement précoce des lésions précancéreuses. Dans le cadre du projet SUCCESS, en partenariat avec Expertise France et l’UICC, nous avons introduit cette démarche accessible, abordable et réalisable dans les quatre pays ciblés par le projet : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Guatemala et les Philippines.
À propos de l’UICC
L’Union internationale contre le cancer (UICC) est la plus grande et la plus ancienne organisation internationale de lutte contre le cancer. Fondée à Genève en 1933, l’UICC compte plus de 1 200 organisations membres réparties dans 172 pays. Elle bénéficie d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et jouit de relations officielles avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). L’UICC a plus de 50 partenaires, y compris des associations, des sociétés et des fondations travaillant à la lutte contre le cancer. L’organisation est un membre fondateur de la NCD Alliance, du McCabe Centre for Law & Cancer et de l’International Cancer Control Partnership ICCP. L’UICC a par ailleurs créé la fondation City Cancer Challenge en janvier 2019 et la Coalition ATOM (Access to Oncology Medicines) en 2022.
La mission de l’UICC est de fédérer et soutenir la communauté de lutte contre le cancer pour alléger le fardeau mondial que représente cette maladie, favoriser une plus grande équité et s’assurer que la lutte contre le cancer reste une priorité à l’agenda mondial de développement et de santé. Pour atteindre ces objectifs, l’organisation s’emploie à rassembler les dirigeants du monde autour d’événements et d’initiatives de lutte contre le cancer innovants et de grande envergure, à renforcer les capacités pour répondre aux besoins régionaux et à développer des campagnes de sensibilisation.
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Maggie Zander, Chargée de communication, Unitaid
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Corina Milic, Directrice adjointe de la communication, Clinton Health Access Initiative
Unitaid et ses partenaires de santé mondiale atteignent l’objectif de traitement de 90 % pour les femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus dans des projets pilotes mis en œuvre dans plusieurs pays
- Unitaid-funded implementation programmes in Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Malawi, Nigeria, Philippines, Rwanda and Senegal are reaching 90% treatment targets for women identified with pre-cancerous lesions just two years after launch of WHO cervical cancer elimination strategy – seven years ahead of schedule
- Cervical cancer is highly preventable, yet poorly adapted tools and ineffective screening have left women in low- and middle-income countries – where nine out of 10 deaths occur – without access to life-saving prevention
- Implemented by the Clinton Health Access Initiative (CHAI) or the SUCCESS consortium (Expertise France, Jhpiego and the Union for International Cancer Control), programmes in seven countries are advancing an effective model of care ready for broad and urgent scale-up
- More than 50% of the women reached through the programmes in the seven countries have been screened with an HPV test, progressing towards a second WHO target to reach 70% of women with high-performance screening
- Pricing agreements secured through Unitaid investments have reduced costs for pre-cancer treatment devices by nearly 45% and HPV tests by nearly 40% and are widely available for global uptake
Geneva – Global health agency Unitaid and its partners have developed and implemented a highly effective package of tools and strategies for cervical cancer prevention. Project sites in seven countries are already exceeding the WHO target to treat 90% of all women identified with pre-cancerous lesions by 2030, just two years after the launch of the WHO Cervical Cancer Elimination Strategy (17 November 2020).
Funded by Unitaid and implemented in partnership with the Clinton Health Access Initiative (CHAI) and the SUCCESS consortium (Expertise France, Jhpiego and the Union for International Cancer Control), the programmes in Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Malawi, Nigeria, Philippines, Rwanda and Senegal are demonstrating a life-saving cervical cancer prevention model poised for broader – and urgent scale-up.
These models integrate a package of preventive care using high-performance HPV screening and portable devices for treating pre-cancerous lesions into existing health structures to increase coverage and awareness. Implemented widely, the models can achieve the WHO target for pre-cancer treatment and contribute to averting nearly 65 million deaths from cervical cancer over the next century.
The programmes are also progressing towards a second WHO target to reach 70% of women with high-performing screening by age 35 and again by 45, with more than 50% of women screened within the Unitaid-supported programmes having received an HPV test. In addition, three in four women receiving HPV tests are opting for self-sampling, which circumvents pelvic examinations that can be a deterrent to screening, confirming this method’s promise to extend access to even more women.
HPV testing replaces a far less accurate, subjective screening method based on visual inspection of the cervix in countries that already have solid diagnostic network capacity. Hand-held, battery powered thermal ablation devices replace heavy cryotherapy containers that require compressed gas. These devices allow for treatment of pre-cancerous lesions in primary health centers and reduce treatment time to one to two minutes, compared to 15.
To facilitate uptake, pricing agreements secured by Unitaid and CHAI have reduced the cost of thermal ablation devices by nearly 45% and HPV tests by nearly 40%. However, field data from countries show that the overall cost of thermal ablation is nearly ten times less than cryotherapy per woman treated.
Cervical cancer is highly preventable when women have access to early detection and treatment. However, in low- and middle-income countries where nine out of 10 cervical cancer deaths occur, progress has been held back by a lack of awareness and financing, as well as high costs, ineffective screening methods, and poorly adapted treatment devices.
“Unitaid and partners have delivered the models and technologies to make cervical cancer elimination a reality,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid. “Now it comes down to access for all women. We must see concerted urgent action from governments and partners to scale up these models and bring an end to cervical cancer for generations to come.”
“On this second anniversary of WHO’s cervical cancer elimination strategy, we applaud all those who are helping to make innovative technologies accessible, so that women everywhere can enjoy the fundamental right to healthcare that we all deserve,” said Dr Princess Nothemba (Nono) Simelela, WHO Assistant Director-General for Strategic Priorities and Special Advisor to the Director-General. “Unitaid and its partners are making a very important contribution to our collective mission – I hope even more supporters will take inspiration from the early progress and join us in the effort to scale up services.”
Unitaid is the largest funder of innovative tools to find and treat precancerous lesions in women living in low-resource settings with nearly US$70 million invested. Projects in 14 countries are developing models for cervical cancer prevention adapted to low- and middle-income countries’ needs.
ADDITIONAL QUOTES
“As the world marks the anniversary of WHO’s Cervical Cancer Elimination Strategy Launch, CHAI celebrates the incredible milestones achieved over the past three and a half years thanks to Unitaid funding. We are committed to working with governments to expand equitable access to lifesaving health services for women and provide affordable and effective tools to reach those most in need. This is crucial to accelerate our progress toward eliminating cervical cancer as a public health issue. We hope our success so far will inspire more countries and partners to implement programs to help protect the health of women and provide better access to crucial treatments.” – Joshua Chu, Executive Vice President, Vaccines and Non-Communicable Diseases, CHAI
“The fight against cervical cancer is a fight against inequalities. Cervical cancer disproportionally affects women in limited-resources countries as well as women with disadvantaged social-economic status in high-income countries. Women living with HIV have a six-fold increased risk of developing cervical cancer compared to women without HIV. Despite being identified as an AIDS-defining disease in 1993, little has been done to address the need for cervical cancer prevention for women living with HIV. With Unitaid’s support, the SUCCESS project works on supporting governments and civil societies in lower- and middle-income countries to join forces of cancer and HIV national programs and communities. We focus on exploring people-centered and integrated interventions suitable for local contexts. Expertise France, through L’Initiative, is also contributing to this synergy by financing technical assistance, implementation, and operational research projects addressing HIV and HPV coinfections.” – Dr Lisa HUANG, SUCCESS Project Director, Expertise France
“We are seeing incredible progress on introduction and adoption of new secondary prevention approaches since the launch of the WHO Elimination strategy. This innovations journey underscores that healthcare system thinking is critical to see increased gains towards the elimination targets, and see cervical cancer prevention integrated and financed into routine women’s health and HIV services, and ensure the necessary communications, training, supply chain, and laboratory systems to scale and sustain this progress. Jhpiego continues to support government partners, providers, and communities to increase women’s access to prevention and treatment, and is thrilled over the progress with self-sampling for HPV.” – Tracey Shissler, Implementation Director, SUCCESS, Jhpiego
“The progress towards eliminating cervical cancer highlights what can be achieved in all income settings through effective financing, political will and on-the-ground expertise. In order to ensure that the gains made are secured for the long term, UICC will continue to work with and support its global network of member organisations and civil society more generally to fulfil their vital role in advocacy and hold governments to account.” – Dr Kirstie Graham, Director, Capacity Building, UICC
NOTES FOR EDITORS
Cervical cancer statistics:
- A woman dies every two minutes from cervical cancer
- Nine out of ten cervical cancer deaths worldwide occur in low- and middle-income countries
- Women living with HIV are six times as likely to develop cervical cancer
- For every 1 million women screened and treated, 200 to 300 cases of cervical cancer will be averted; for every 1 million women living with HIV screened and treated, several thousand cases of cervical cancer will be averted
- Achieving the WHO cervical cancer elimination targets by 2030 would result in over 62 million cervical cancer deaths averted by 2120
WHO targets:
To eliminate cervical cancer as a public health problem, all countries must reach and maintain an incidence rate of below four per 100,000 women. Achieving that goal rests on three key pillars and their corresponding targets:
- Vaccination: 90% of girls fully vaccinated with the HPV vaccine by the age of 15
- Screening: 70% of women screened using a high-performance test by the age of 35 and again by 45
- Treatment: 90% of women with pre-cancer treated and 90% of women with invasive cancer managed
About Unitaid’s cervical cancer programmes
Unitaid has invested nearly US$70 million to advance an effective package of tools and delivery models to support secondary prevention of cervical cancer in low- and middle-income countries. The projects are currently working in partnership with the governments of 14 countries – through CHAI in India, Kenya, Malawi, Nigeria, Rwanda, Senegal, South Africa, Uganda, Zambia, and Zimbabwe, and through the SUCCESS project in Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guatemala, and the Philippines. The SUCCESS project is implemented by Expertise France, Jhpiego, and the Union for International Cancer Control (UICC).
Media contacts
Hervé Verhoosel, Spokesperson Unitaid, mobile/whatsapp +33 6 22 59 73 54, verhooselh@unitaid.who.int
Corina Milic, CHAI, cmilic@clintonhealthaccess.org
Les oxymètres de pouls de nouvelle génération pourraient largement réduire la mortalité maternelle et infantile, d’après un rapport de PATH et Unitaid
A technology and market landscape report by PATH and Unitaid
To date, maternal and child mortality rates remain unacceptably high. In 2020, still over 5 million children under 5 years of age died, mostly in low- and middle-income countries, and mostly from conditions that are preventable or treatable, such as pneumonia, diarrhea, malaria and preterm birth complications.
To reach maternal and child global health targets by 2030[1], equitable access to innovative devices that have the potential to support health care workers in low-resource settings as they make decisions and provide fit-for-purpose treatment solutions, is urgently needed.
Pulse oximeters (POs) are noninvasive devices that measure blood oxygen saturation and pulse rate. They are used to help health care workers detect hypoxemia – a low level of oxygen in the blood – and to know how much oxygen to administer to patients. Detecting hypoxemia can allow timely treatment with oxygen therapy and save hundreds of thousands of lives each year.
The PATH-Unitaid technology and market landscape report, launched today, reviews the nascent global market for the next generation of pulse oximetry – multimodal POs.
These devices expand the features of standard POs by collecting additional clinical measurements, such as respiratory rate, temperature, and/or haemoglobin integrated into a single device that is appropriate for use in low-resource settings. These promising products can provide objective measurements to caregivers, via the same device and at the same time, to support clinical decision-making and ultimately save lives.
The report analyzes existing and emerging products and aims to assess their potential to improve screening for various illnesses that affect maternal and child health in low- and middle-income countries.
The report also examines market and technological challenges that hamper the adoption, scale-up and wide access in low-resource settings to these potentially lifesaving tools and maps out opportunities to overcome barriers limiting equitable access, including issues related to quality, availability, affordability, demand and supply.
Multimodal POs that are affordable, high-quality, and appropriately designed have the potential to achieve meaningful impact.
In addition to reducing mortality, multimodal POs could further optimize efficient use of resources and reduce the overall strain on health systems by minimizing the need for costly testing, strengthening referral decisions, and reducing unnecessary hospitalizations, intensive therapy, and overuse of antibiotic treatments.
In its work to address fever management and promote the adoption and scale-up of POs in primary health care, Unitaid has a portfolio of two complimentary grants for this purpose. Namely, Améliorer l’Identification des Détresses Respiratoire chez l’Enfant (AIRE) led by the Alliance for International Medical Action (ALIMA) and Tools for Integrated Management of Childhood Illness (TIMCI), led by PATH.
As part of the broader TIMCI project, PATH is currently initiating an evaluation and operational research study to assess performance and feasibility of using these tools by primary health care providers in Kenya, Senegal, Tanzania, and Uttar Pradesh, India.
Over the past four years, Unitaid and PATH have worked together to expand access to high-quality POs and clinical decision support algorithms to enable primary health care workers to better identify severely ill children and refer them for appropriate treatment without delay. The COVID-19 pandemic has brought the need for reliable access to such devices as part of sustainable and equitable oxygen delivery system even more to light.
- Access the Next Generation Pulse Oximeters Technology and Market Landscape here
[1] Sustainable Development Goal 3: Target 3.1, By 2030, reduce the global maternal mortality ratio to less than 70 per 100,000 live births. Target 3.2, By 2030, end preventable deaths of newborns and children under 5 years of age, with all countries aiming to reduce neonatal mortality to at least as low as 12 per 1,000 live births and under‑5 mortality to at least as low as 25 per 1,000 live births.
Related projects and publications:
- Better tools to detect signs of severe illness in children Tools for Integrated Management of Childhood Illness (TIMCI) PATH project
- Better technology to identify critically ill children Alliance for International Medical Action (ALIMA) AIRE project
- Fever diagnostic technology landscape, 1st edition february 2018
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Sarah Mascheroni
For media requests:
Maggie Zander
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