Le problème
Malgré l’efficacité des médicaments, des outils de lutte antivectorielle et des traitements préventifs, le paludisme demeure une grave menace pour la santé mondiale. Les jeunes enfants sont les premières victimes du paludisme ; ils comptent pour les deux tiers des décès causés par la maladie dans le monde. Le tout premier vaccin antipaludique – le RTS,S – a été spécialement conçu pour protéger les jeunes enfants contre le paludisme grave, mais des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour caractériser la faisabilité, l’impact et les risques du déploiement du vaccin à l’échelle nationale.
Notre intervention
Le Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique, dirigé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a mené un projet pilote sur le vaccin antipaludique dans trois pays d’Afrique lourdement touchés par la maladie : le Ghana, le Kenya et le Malawi. Cofinancé par Unitaid, Gavi, l’Alliance du vaccin et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le projet a testé le vaccin sur le terrain, tout en surveillant son innocuité, son efficacité et sa faisabilité. Ce programme a fourni les données probantes qui ont renseigné la recommandation de l’OMS en faveur du déploiement élargi du vaccin. Il est important de noter que les données probantes générées par ces projets pilotes pourront être utilisées pour de futurs vaccins. Cela permettra d’accélérer l’introduction de nouveaux vaccins et de vaccins en développement et, à terme, de gagner du temps, de sauver des vies et d’économiser des ressources.
Position de l’OMS sur le vaccin antipaludique 2024
Our response
The RTS,S malaria vaccine
The world’s first vaccine that can prevent malaria in young children.
Nos partenaires
Les ministères de la Santé ont dirigé le déploiement du vaccin, qui a été administré dans le cadre de programmes de vaccination de routine. L’OMS a joué un rôle de coordination, en collaboration avec le fabricant du vaccin, PATH et l’UNICEF.
