De nouvelles recherches suggèrent que la buprénorphine à action prolongée pourrait se révéler très efficace pour réduire la transmission de l’hépatite C chez les personnes qui consomment des drogues injectables. En stabilisant les patients présentant une dépendance aux opioïdes, en réduisant la fréquence de la consommation d’opioïdes illicites et en améliorant l’observance du traitement, la buprénorphine à action prolongée réduit les comportements qui exposent les personnes à l’hépatite C, comme le partage d’aiguilles ou autre matériel d’injection. Unitaid appuie des évaluations de la buprénorphine à action prolongée dans le cadre d’un ensemble d’outils de réduction des risques destinés à abaisser les taux élevés de transmission de l’hépatite C parmi les personnes qui consomment des drogues injectables et d’autres groupes à haut risque dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La buprénorphine à action prolongée offre plusieurs avantages, notamment une meilleure observance du traitement et une possible réduction de la stigmatisation. Le nombre réduit de doses facilite la gestion du traitement pour les patients, et les prestataires de soins de santé peuvent suivre et soutenir les patients avec des visites régulières, mais moins fréquentes.

Unitaid finance trois initiatives complémentaires visant à améliorer l’accès aux outils de réduction des risques et à intégrer le dépistage et le traitement de l’hépatite C dans les programmes communautaires. Les trois initiatives génèrent des données probantes, notamment la caractérisation des préférences des utilisateurs et des coûts, qui permettront d’élargir l’utilisation de la buprénorphine à action prolongée, d’augmenter la demande et de démontrer l’efficacité du traitement.