Méthode moins invasive

Les femmes souhaitant être dépistées pour le cancer du col de l’utérus n’ont pas à passer un examen pelvien souvent dissuasif.

Décentralisation

Les échantillons peuvent être collectés au niveau des structures de santé communautaires, puis transportés au laboratoire pour y être analysés, ce qui améliore l’accès.

Meilleure adoption

L’autoprélèvement, une méthode acceptée par un plus grand nombre de femmes, améliore l’accès au dépistage.

Qu’est-ce que l’autoprélèvement ?

Il s’agit d’un frottis vaginal que les femmes effectuent elles-mêmes pour prélever l’échantillon de cellules nécessaires au dépistage du papillomavirus humain, l’infection à l’origine de presque tous les cancers du col de l’utérus. Il a été démontré que les échantillons autoprélevés sont aussi fiables que les échantillons prélevés par un dispensateur de soins de santé.

Comment l’autoprélèvement peut-il contribuer à la lutte contre le cancer du col de l’utérus ?

Le dépistage de l’infection par le papillomavirus humain est un préalable essentiel au traitement préventif et à l’arrêt de la progression du cancer. Or, le prélèvement d’un échantillon par un prestataire de soins de santé nécessite un examen pelvien qui dissuade de nombreuses femmes, pour des raisons culturelles ou religieuses, par crainte de stigmatisation ou pour les sentiments de honte qu’il peut susciter. En outre, l’autoprélèvement peut être réalisé en dehors des structures de santé, et même à domicile. Les femmes envoient leurs échantillons ou des agentes ou agents communautaires apportent ceux-ci au laboratoire, où ils sont analysés. Cette décentralisation des soins permet d’atteindre un plus grand nombre de femmes.

Comment Unitaid a-t-elle contribué à accélérer l’accès ?

Dans la perspective plus vaste de nos efforts pour intensifier la prévention du cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avec un ensemble de soins adapté, nous tentons de démontrer que l’autoprélèvement et les interventions communautaires aident un plus grand nombre de femmes à se faire dépister et à accéder au traitement. En plus d’appuyer les tests de dépistage du papillomavirus humain de haute qualité et les dispositifs d’ablation thermique pour traiter les signes précoces du cancer du col de l’utérus, nos initiatives ont mis en évidence des programmes modèles de prévention du cancer du col de l’utérus qui dépassent les cibles de dépistage de l’Organisation mondiale de la Santé sur de nombreux sites.

Notre travail dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus

Découvrez comment nous catalysons les programmes nationaux de lutte contre le cancer du col de l’utérus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. 

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