Le problème
Les tests de diagnostic rapide sont un outil essentiel pour le dépistage de routine du paludisme. D’un emploi facile, ces tests portatifs et jetables peuvent être utilisés en dehors des laboratoires. Toutefois, le moment venu d’acheter ces tests, les pays avaient de la difficulté à choisir en raison de la qualité variable des produits sur le marché.
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Notre intervention
Ce projet avait pour objectif de mettre en place des tests de contrôle des lots de tests de diagnostic rapide à deux niveaux de la chaîne d’approvisionnement : le premier avant l’expédition des produits, et le second après l’expédition dans les pays, dans les laboratoires centraux nationaux.
La subvention visait également à accélérer le passage à l’utilisation de protéines recombinantes afin de pérenniser le système de contrôle qualité de la performance des tests, ainsi qu’à stimuler le marché en faveur de l’utilisation des protéines recombinantes pour ce contrôle qualité.
Ce projet a simplifié et normalisé le contrôle qualité des tests de diagnostic rapide, amélioré l’efficacité clinique et réduit les coûts de dépistage. Les services de contrôle qualité des tests de diagnostic rapide par lots ont été décentralisés vers 12 laboratoires nationaux, soit 10 en Afrique et deux en Asie. Le système décentralisé utilisait des antigènes recombinants abordables et reproductibles pour tester les lots de tests de diagnostic rapide plutôt que les échantillons cliniques, qui sont coûteux à collecter, à caractériser et à entretenir. La subvention a contribué à l’amélioration de la qualité des diagnostics.
L’existence de normes et de pratiques de qualité abordables a permis de progresser vers l’objectif d’accès universel au diagnostic avant le traitement du paludisme énoncé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le programme est passé à la préqualification de l’OMS en janvier 2018.