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2NOUVEAUX MÉDICAMENTS ANTI-VIH DANS LES PAYS À REVENU FAIBLE OU INTERMÉDIAIRE

US$ 67 MILLIONS DE DOLLARS

INVESTIS PAR UNITAID



Unitaid collabore avec ses partenaires afin de réduire le coût du meilleur traitement anti-VIH à 75 dollars par personne et par an, une fraction du coût dans les pays à revenu élevé.

Plus de 21 millions de personnes prennent un traitement contre le VIH, mais dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, le nombre de personnes ayant besoin d’initier un tel traitement est presque équivalent. Les nouveaux médicaments antirétroviraux ont de bonnes chances de représenter un traitement anti-VIH simplifié et amélioré. Des traitements plus puissants et moins toxiques pourraient être produits à moindre coût sous la forme de comprimés plus petits.

Mais avant que les nouveaux médicaments antirétroviraux puissent être introduits, des études doivent être menées sur leur innocuité et leur efficacité dans certains groupes, par exemple les femmes enceintes et les personnes coinfectées par la tuberculose. Les médicaments doivent également être produits dans des formulations génériques abordables.


Unnitaid a investi plus de 67 millions de dollars afin de surmonter ces obstacles et de mettre les nouveaux médicaments antirétroviraux à la disposition des personnes qui en ont besoin. La subvention permettra de financer la recherche sur les médicaments et appuiera les travaux nécessaires pour faire homologuer les médicaments et les lancer sur le marché de plusieurs pays.


Dans le cadre de ses investissements dans l’optimisation des médicaments antirétroviraux, Unitaid a accordé une subvention de 34 millions de dollars à l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé (CHAI) destinée au projet Optimal ARV. Cette collaboration sur trois ans devrait accélérer l’introduction de nouveaux médicaments anti-VIH de qualité supérieure et les rendre plus faciles d’accès et plus abordables. Le projet devrait permettre d’économiser 1,6 milliard de dollars sur les dépenses liées au traitement d’ici à 2024.


Afin d’accélérer l’accès à des médicaments antirétroviraux améliorés, le gouvernement du Kenya et Unitaid ont annoncé en juin 2017 l’introduction du dolutégravir, un nouveau médicament de première intention pour les personnes vivant avec le VIH ; ce qui fait du Kenya le premier pays africain à introduire la version générique de ce médicament pour une utilisation systématique. Le dolutégravir a des effets secondaires limités et est administré sous la forme d’un petit comprimé par jour.


Unitaid investit également plus de 33 millions de dollars répartis en quatre subventions pour la recherche clinique visant à optimiser les traitements antirétroviraux. Cela comprend des projets avec l’Institut Bouisson Bertrand et l’ANRS (France Recherche Nord & Sud Sida-hiv Hépatites) en France, l’Université de Liverpool, l’Université de New South Wales, ainsi que le Wits Reproductive Health and HIV Institute.


Unitaid finance également le Programme de préqualification des médicaments de l’OMS, qui évalue la qualité et l’innocuité des médicaments et des produits de diagnostic.


« Il convient de s’assurer que les pays en développement ont accès aux dernières formulations thérapeutiques anti-VIH. La recherche est essentielle non seulement pour renforcer la prise en charge des patients atteints du VIH, mais également pour mettre à jour les lignes directrices mondiales et nationales relatives au VIH. » Prof. Jean-François Delfraissy Ancien directeur de l’ANRS (France Recherche Nord & Sud Sida-hiv Hépatites)