Photo : Une agente de santé communautaire installe un répulsif aérien dans une habitation au Kenya
« Il y a une dame dont les enfants souffraient régulièrement du paludisme. Au bout de trois mois, elle m’a dit : “Vous savez quoi ? Depuis que vous avez installé ces produits chez moi, je ne suis plus jamais retournée à l’hôpital. »
« Lorsqu’on sait que chaque infection palustre met la vie d’un enfant en danger, on comprend l’urgence de la situation. »
« Il est particulièrement grisant de voir autant d’enthousiasme pour ce nouvel outil de la part des communautés touchées. »
« Les changements auxquels nous assistons dans la lutte contre le paludisme auront des conséquences directes sur moi et ma famille. »
Les résultats de l’essai effectué au Kenya devraient être publiés au second semestre 2024. De son côté, le Gouvernement kényan commencera à déployer des répulsifs aériens l’année prochaine, de sorte à couvrir toutes les zones où le paludisme persiste malgré l’utilisation de moustiquaires et d’autres interventions de lutte antivectorielle classiques.
« Je me réjouis de voir que le projet avance », déclare le Dr Ochomo. « Je pense que les répulsifs aériens arrivent au bon moment et je suis heureux de faire partie des travaux de recherche qui contribuent à faire bouger les choses. »
« Cela me tient à cœur. J’ai vu à quel point le paludisme gâche la vie des gens. Les changements auxquels nous assistons dans la lutte contre le paludisme auront des conséquences directes sur moi et ma famille. »
Dirigé par l’Université de Notre-Dame, le projet AEGIS est un investissement de 34 millions de dollars d’Unitaid. Les travaux de recherche ont été menés au Kenya en partenariat avec l’Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI) et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ; au Mali avec Catholic Relief Services (CRS) et le Centre de recherche et de formation sur le paludisme de l’Université de Bamako ; en Ouganda avec Infectious Disease Research Collaboration ; et au Sri Lanka avec l’Unité nationale de lutte contre la dengue et RemediumOne. Le Centre des programmes de communication de l’Université Johns Hopkins dirige les travaux de recherche en sciences sociales sur les facteurs qui pourraient influer sur la bonne mise en œuvre des répulsifs aériens. SC Johnson a fait don des répulsifs aériens Mosquito Shield™ utilisés dans le cadre du projet. La supervision des essais au Kenya, au Mali et au Sri Lanka a été assurée par FHI Clinical.