Le problème
L’observance quotidienne du traitement tout au long de la vie est un défi pour de nombreuses personnes vivant avec le VIH, et la stigmatisation associée au virus complique parfois les choses. D’autres facteurs, comme les effets secondaires, la nécessité de rendez-vous réguliers en clinique ou les bris de chaîne d’approvisionnement, affectent aussi l’observance du traitement. Les médicaments contre le VIH, s’ils sont pris de manière erratique ou incorrecte, peuvent perdre de leur efficacité à supprimer la charge virale. Ainsi, la personne traitée risque de nouveau de contracter une maladie potentiellement mortelle et de transmettre la maladie.
Notre intervention
Les médicaments injectables à action prolongée libèrent leurs principes actifs pendant des mois ; les personnes n’ont plus à prendre de comprimés tous les jours. Ce nouvel outil élargit l’éventail des options de traitements de qualité pour de nombreuses personnes. Le projet de développement d’associations médicamenteuses de longue durée GLAD, dirigé par l’Université de Washington, vise à transformer un traitement combiné à base de dolutégravir – le traitement de première intention contre le VIH recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé – en une formulation à action prolongée qui pourrait être administrée par une simple injection à une fréquence mensuelle, voire moindre. Si un tel médicament était disponible dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, il serait possible d’atteindre beaucoup plus de personnes et de réduire les taux de transmission du VIH.
Technologies à action prolongée
Des méthodes d’administration de médicaments qui changent la donne et qui durent plus longtemps remplacent les médicaments à prise quotidienne et aident les personnes à poursuivre leur traitement jusqu’à son terme.
Notre partenaire
L’Université de Washington mettra sa capacité d’innovation technologique et son savoir-faire au service de la mise au point de médicaments combinés contre le VIH de plus longue durée, accessibles dans le monde entier.