Le problème
Selon les estimations, on aurait enregistré en 2020, année de lancement du projet, 241 millions de cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans le monde – dont plus des trois quarts étaient des enfants de moins de cinq ans. Le changement climatique aggrave la situation, puisque les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations et les vagues de chaleur, alimentent les flambées de paludisme. Dans le même temps, la résistance aux antipaludéens et les adaptations comportementales des moustiques face aux moustiquaires et aux pulvérisations intradomiciliaires d’insecticide réduisent l’efficacité de la lutte antivectorielle, qui reste la stratégie la plus efficace pour lutter contre le paludisme. Pour relever ces défis, des stratégies innovantes de lutte antivectorielle sont nécessaires.
Notre intervention
L’ivermectine, un médicament largement utilisé en médecine vétérinaire pour tuer les parasites, tue les moustiques lorsqu’ils piquent une personne qui prend le médicament. Il pourrait s’agir d’une solution qui réduirait la transmission et l’incidence du paludisme. Notre projet IMPACT, dirigé par MedinCell, vise à mettre au point une version injectable à action prolongée de ce médicament. Si elle s’avérait sûre, efficace et acceptable, l’ivermectine injectable à action prolongée serait facile à distribuer et à administrer au sein des communautés et dans les régions éloignées, ce qui contribuerait à la réduction de la transmission du paludisme et au soutien de la lutte mondiale contre la maladie.