Le problème
Chaque année, 14 millions de femmes font des hémorragies pendant l’accouchement. Quatre décès sur cinq causés par cet évènement tragique, appelé hémorragie du post-partum en termes cliniques, surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Quatre-vingts pour cent de ces décès surviennent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, souvent parce que les femmes n’ont pas accès à des services de prévention et de traitement de qualité.
Notre intervention
Ce programme pilote de grande envergure oriente la mise à l’échelle de trois médicaments clés pour la prévention et le traitement des hémorragies du post-partum : la carbétocine thermostable, l’acide tranexamique et le misoprostol. Ces trois médicaments, lorsqu’ils sont disponibles et correctement administrés, peuvent réduire considérablement la mortalité maternelle dans les pays lourdement touchés. Avec nos autres projets dans le domaine des hémorragies du post-partum, le projet d’accélération des progrès et des investissements AMPLI-PPHI vise à réduire la mortalité maternelle, qui touche de manière disproportionnée les femmes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier celles qui n’ont pas accès à des soins de qualité en raison de la pauvreté, de leur situation géographique ou d’obstacles culturels.
Our response
Carbétocine thermostable
Une alternative thermostable à l’ocytocine, le médicament le plus courant pour prévenir les hémorragies potentiellement mortelles à l’accouchement.
Misoprostol
Un comprimé oral que les femmes qui accouchent sans assistance peuvent prendre elles-mêmes pour réduire leurs risques d’hémorragie du post-partum.
Acide tranexamique
Un médicament efficace qui sauve la vie de femmes qui présentent des saignements extrêmement abondants après avoir accouché.
Notre partenaire
Jhpiego, un chef de file mondial en santé maternelle, néonatale et infantile, dirige le projet AMPLI-PPHI, avec le soutien de PATH et de la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique, partenaires du consortium.