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7NOUVEAUX TRAITEMENTS CONTRE LE PALUDISME GRAVE

US$ 53 MILLIONS DE DOLLARS

INVESTIS PAR UNITAID



Les investissements d’Unitaid ont accéléré l’adoption à l’échelle mondiale de l’artésunate injectable et ont permis de préparer les agents de santé à introduire ce médicament antipaludique optimal à leurs offres de soins. L’artésunate injectable est plus efficace et plus sûr que la quinine, mais rares sont ceux qui y ont accès.

Avant que l’artésunate injectable ne soit disponible, les enfants atteints de paludisme grave recevaient une perfusion intraveineuse de quinine en goutte-à-goutte qui devait être changée toutes les huit heures pendant au moins une semaine. Cette méthode nécessite une surveillance intense qui surcharge les systèmes de santé et représente un risque accru pour les patients.

Dans le même temps, un autre projet d’Unitaid vise la diffusion de l’artésunate administré par voie rectale, un traitement d’urgence pouvant sauver la vie à des enfants atteints de paludisme grave.
En 2015, 303 000 enfants de moins de cinq ans seraient morts du paludisme.


Sous la direction de Medicines for Malaria venture (MMV), le projet a été conçu pour stimuler la demande d’artésunate injectable comme alternative à la quinine au Cameroun, en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Nigéria et en Ouganda. Le projet mené de 2013 à 2016, a aidé les nouveaux fabricants d’artésunate injectable à obtenir l’approbation de l’OMS, a permis d’éviter les ruptures de stock et a fait baisser le prix du médicament d’au moins 20 %.


Par ailleurs, le financement accordé par Unitaid a accéléré la mise au point d’artésunate administré par voie rectale préqualifié par l’OMS pour le traitement des enfants atteints de paludisme grave en tant que mesure d’urgence avant que les patients ne puissent être orientés vers un traitement curatif. L’administration de ces suppositoires peut permettre de gagner le temps nécessaire pour qu’un nourrisson souffrant de paludisme grave atteigne un établissement de santé.


Les données sur les cas de paludisme grave sont limitées, mais les experts estiment que l’artésunate injectable pourrait sauver 66 000 vies par an.


« L’introduction de l’artésunate injectable a aidé l’Ouganda à lutter contre l’épidémie. Dans le secteur public, les efforts ont permis l’abandon total de la quinine au profit de l’artésunate injectable pour traiter le paludisme grave. » Dr. Agaba Byamukama Hôpital de Luweero, Ouganda