L’OPS et Unitaid renforcent leur partenariat pour éliminer les maladies transmissibles de la Région des Amériques

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Unitaid et FIND se félicitent des ressources de l’OMS visant à accélérer l’accès à des tests plus rapides et plus précis de dépistage de la tuberculose pharmacorésistante

  • Une nouvelle catégorie de technologie de diagnostic pourrait aider des centaines de milliers de personnes atteintes de formes de tuberculose, qui ne répondent pas aux médicaments de première intention, à accéder rapidement à un traitement approprié, si cette technologie est déployée à grande échelle de manière adéquate.
  • Le séquençage ciblé de nouvelle génération (tNGS pour targeted next-generation sequencing en anglais) est une technologie de diagnostic recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui permet d’identifier la résistance à plusieurs médicaments antituberculeux en l’espace de quelques jours, contre huit semaines pour les méthodes de culture conventionnelles.
  • La disponibilité des technologies tNGS, qui peuvent être utilisées pour de nombreuses applications, y compris la surveillance et la détection de plusieurs maladies, s’est rapidement développée pendant la pandémie de COVID-19, infrastructure sur laquelle les programmes de lutte contre la tuberculose peuvent s’appuyer pour améliorer les soins et réduire la propagation de la tuberculose pharmacorésistante.
  • Deux ressources de l’OMS lancées cette semaine, de nouvelles recommandations et un portail sur le séquençage de la tuberculose, contribueront à la mise en œuvre de la tNGS pour la tuberculose dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Ces ressources ont été élaborées sur la base des données probantes recueillies dans le cadre du projet Seq&Treat, financé par Unitaid et dirigé par FIND.

Genève – Lancées avant la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars, de nouvelles ressources de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), étayées par des données probantes générées par un programme conjoint d’Unitaid et de FIND, aideront les pays à mettre en œuvre de nouvelles technologies permettant d’identifier rapidement la résistance à une série de médicaments antituberculeux et de veiller à ce que les patients reçoivent le traitement adéquat dans les meilleurs délais.

La résistance aux médicaments est une menace croissante pour le traitement de la tuberculose. Chaque année, près d’un demi-million de personnes sont infectées par des souches de tuberculose résistantes à un ou plusieurs des médicaments utilisés pour la traiter. Seules deux personnes sur cinq ont accès au traitement, ce qui permet à la tuberculose pharmacorésistante de se propager. Parmi celles qui parviennent à se faire soigner, le manque de connaissances sur la pharmacorésistance peut les empêcher d’accéder à un traitement approprié.

Une nouvelle catégorie de technologies de diagnostic, appelée séquençage ciblé de nouvelle génération (tNGS), peut analyser les gènes de la bactérie de la tuberculose qui infecte une personne et déterminer, en quelques jours seulement, quels médicaments sont susceptibles d’être les plus efficaces. Par rapport aux tests conventionnels basés sur la culture, qui nécessitent jusqu’à huit semaines pour identifier la résistance, ces outils pourraient améliorer considérablement le diagnostic et le succès du traitement s’ils étaient mis en œuvre à grande échelle.

Le tNGS est essentiel pour soutenir le déploiement de nouveaux schémas thérapeutiques plus courts pour la tuberculose pharmacorésistante contenant de la bédaquiline, un antibiotique que les autres plateformes de diagnostic rapide ne sont pas en mesure d’identifier. En outre, le tNGS peut détecter la résistance à plusieurs médicaments simultanément et a le potentiel d’intégrer de nouveaux profils de résistance au fur et à mesure qu’ils sont connus, ce qui est essentiel pour rester à l’avant-garde des mutations de la tuberculose.

“La pandémie de COVID-19 a déclenché l’adoption rapide de la technologie de séquençage dans le monde entier, y compris dans la plupart, si ce n’est la totalité, des pays à revenu faible ou intermédiaire”, a déclaré le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. “Lorsque Unitaid a investi pour la première fois dans cette technologie, nous n’attendions pas une montée en capacité aussi rapide. Si nous agissons maintenant, nous pouvons tirer parti de ces améliorations de l’infrastructure pour aider d’innombrables personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante à recevoir le traitement approprié, sans délai. ”

Les nouveaux outils de l’OMS fournissent des orientations essentielles pour que les pays puissent tirer parti des capacités de séquençage pour le diagnostic de la tuberculose. Les recommandations de l’OMS et le manuel opérationnel qui les accompagne aideront à mettre en application opérationnelle la recommandation de juillet 2023, soutenue par le nouveau portail de séquençage de la tuberculose, qui sert de base de connaissances pour comprendre l’association entre les mutations génétiques et la résistance aux médicaments antituberculeux. Ce portail, développé en partenariat avec Unitaid et FIND, aidera à garantir que les pays disposent des données les plus récentes sur la résistance aux médicaments antituberculeux et que les profils de résistance émergents puissent être rapidement ajoutés aux plateformes de tNGS.

“L’approbation par l’OMS du séquençage de nouvelle génération marque un moment charnière, avec la possibilité de faire progresser de manière significative la réalisation des objectifs 2030 de lutte contre la tuberculose”, a déclaré le Dr Sergio Carmona, directeur général par intérim et médecin en chef de FIND. “La collaboration avec Unitaid et ses partenaires pour valider cette technologie a révélé son pouvoir de transformation permettant une identification précise et rapide des traitements optimaux contre la tuberculose, et donc potentiellement de sauver d’innombrables vies.”

Pays et chercheurs sont encouragés à contribuer au portail de séquençage en partageant l’ensemble de leurs données sur la tuberculose pharmacorésistante, afin de renforcer les associations entre les mutations de la tuberculose et la résistance aux médicaments.

Le projet Seq&Treat, financé par Unitaid et dirigé par FIND, a piloté la technologie de séquençage pour le diagnostic de la tuberculose pharmacorésistante, ce qui a aidé à façonner les recommandations de l’OMS pour l’utilisation de cette technologie et a posé les bases pour son déploiement à grande échelle en soutien aux objectifs pour mettre fin à la tuberculose.


Contacts pour les médias

Hervé Verhoosel

Responsable des communications et porte-parole, Unitaid

M: +33 6 22 59 73 54

verhooselh@unitaid.who.int

Sarah-Jane Loveday

Directrice de la communication, FIND

M: +41 79 431 62 44

media@finddx.org


À propos d’Unitaid

Nous sauvons des vies en nous assurant que les pays à revenu faible ou intermédiaire ont accès aux nouveaux produits de santé à un prix abordable. Notre travail consiste, avec l’aide de nos partenaires, à identifier les nouveaux traitements, tests et outils les plus prometteurs, à lever les obstacles à leur mise sur le marché et à les fournir rapidement aux personnes qui en ont le plus besoin. Depuis notre création en 2006, nous avons déverrouillé l’accès à plus de 100 produits de santé révolutionnaires pour relever les plus grands défis de la santé mondiale : le VIH, la tuberculose et le paludisme; la santé des femmes et des enfants ; et la prévention, la préparation et la riposte en lien avec les pandémies. Chaque année, plus de 300 millions de personnes bénéficient des produits dont nous avons appuyé le déploiement. https://unitaid.org

À propos de FIND

FIND accélère un accès équitable à un diagnostic fiable dans le monde entier. Nous nous efforçons de combler les lacunes critiques en matière de tests qui exposent les personnes à des maladies évitables et traitables, de faciliter une surveillance efficace des maladies et de mettre en place des systèmes de santé durables et résilients. En partenariat avec l’OMS, d’autres agences de santé mondiale et le G20/G7, nous faisons progresser la sécurité sanitaire mondiale et la couverture sanitaire universelle. Nous sommes un centre collaborateur de l’OMS pour le renforcement des laboratoires et l’évaluation des technologies de diagnostic. Pour plus d’informations, veuillez consulter notre site www.finddx.org/fr.

Fini les oubliés de la réponse à la tuberculose : l’accès à l’innovation pour les enfants et les femmes enceintes est indispensable

Genève – À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars, Unitaid réaffirme son engagement à accélérer les efforts pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2030 en s’attaquant aux inégalités en matière de santé, rendant les nouveaux produits de santé contre la tuberculose rapidement accessibles à tous, partout, y compris aux populations négligées.

Bien qu’il soit possible de prévenir et de guérir la tuberculose, plus de 10 millions de personnes par an continuent de contracter cette maladie transmise par l’air, ce qui en fait l’un des fléaux infectieux les plus meurtriers au monde. De plus, les formes de la maladie résistantes aux médicaments constituent une menace croissante pour la santé publique.

Tout comme la COVID-19, la tuberculose ne connaît pas de frontières et ne fait pas de discrimination. Cependant, le manque de services de santé de base, une mauvaise alimentation et des conditions de vie inadéquates exacerbent la propagation de la tuberculose, laissant les populations pauvres et vulnérables les plus touchées. 80 % des cas et des décès dus à la tuberculose surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Les enfants, les personnes vivant avec le VIH, les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher courent un risque beaucoup plus grand de tomber malades de la tuberculose. Rien qu’en 2022, la tuberculose chez les enfants et les jeunes adolescents représentait 12 % du fardeau mondial de la tuberculose, les enfants de moins de cinq ans subissant les pires conséquences. La tuberculose est également la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH et l’un des principaux facteurs de mortalité maternelle dans le monde.

Pourtant, ces populations vulnérables ont été trop longtemps négligées, avec des lacunes persistantes dans la prévention, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la tuberculose chez la mère et l’enfant. Parce que leurs besoins spécifiques diffèrent de ceux de la population adulte générale, les enfants et les femmes enceintes nécessitent des approches adaptées en termes de services de soins contre la tuberculose.

Les populations vulnérables ont toujours été au cœur de la réponse d’Unitaid. Nos investissements ont contribué de manière significative aux progrès réalisés au cours des dix dernières années dans le développement, l’introduction à grande échelle et l’adoption rapide d’innovations vitales contre la tuberculose chez les enfants, les adolescents et les femmes enceintes, tout en contribuant aux efforts plus larges de santé publique visant à améliorer les soins contre la tuberculose.

En tant que principal bailleur de fonds multilatéral de la recherche sur la tuberculose pédiatrique depuis des années, le travail d’Unitaid a généré des preuves importantes pour améliorer la prévention et la qualité des soins de la tuberculose chez les enfants et les adolescents. Il s’agit notamment de solutions innovantes pour le dépistage intégré de la tuberculose, le transfert de la détection de la tuberculose aux niveaux primaire et communautaire, l’amélioration du diagnostic et de l’accès au traitement, ainsi que des médicaments adaptés aux enfants, y compris des traitements préventifs et des traitements optimisés contre la tuberculose pharmacorésistante.

Les défis de la tuberculose pharmacorésistante pendant la grossesse et chez les jeunes enfants

Busisiwe Beko est une survivante de la tuberculose pharmacorésistante et mère de deux enfants. Elle vit à Khayelitsha, un township du Cap-Occidental en Afrique du Sud, un pays où la mortalité due à la tuberculose reste élevée, principalement en raison des co-infections par le VIH.

Légende : Busi était enceinte lorsqu’elle a été diagnostiquée séropositive et atteinte de tuberculose pharmacorésistante. Beaucoup de souffrances auraient pu être évitées si elle avait eu accès à un traitement préventif approprié contre la tuberculose. Crédit photo : Aurum Institute/Unitaid.

Busi comprend parfaitement les défis auxquels sont confrontées les femmes enceintes vivant avec le VIH et la tuberculose. Elle en a fait l’expérience en 2005, à une époque où les progrès en matière de diagnostic et de traitement de la maladie n’en étaient qu’à leurs débuts.

“Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, c’était vraiment très dur pour moi à cette période, car j’ai été en même temps diagnostiquée séropositive et atteinte de tuberculose. J’étais dans une sorte de déni, mais je perdais vraiment l’appétit, je ressentais une fatigue et une faiblesse persistantes, et j’avais une drôle de toux sèche”, a-t-elle déclaré.

La tuberculose maternelle présente un risque important à la fois pour la mère et le nouveau-né. L’absence de diagnostic et de traitement rapide de la tuberculose peut entraîner une morbidité néonatale accrue, une naissance prématurée et d’autres complications obstétriques. En raison de sa séropositivité et en l’absence d’un traitement préventif efficace et approprié contre la tuberculose, Busi avait 15 fois plus de risques de développer une tuberculose active qu’une femme vivant sans le VIH, mettant sa santé et celle de son bébé en danger. Par ailleurs, la co-infection du VIH et de la tuberculose peut accélérer l’évolution de l’un et de l’autre.

Aujourd’hui, bien que l’examen microscopique du prélèvement d’expectoration reste courant pour le diagnostic de la tuberculose dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les tests de diagnostic moléculaire, dont certains sont capables de détecter simultanément la résistance aux médicaments, le remplacent progressivement, ce qui permet une détection précoce et la mise en place d’un traitement pour toute personne présentant des signes et des symptômes de tuberculose. Cependant, cela n’a pas été le cas pour Busi.

Malgré son traitement antibiotique qui lui a été prescrit à la clinique locale, elle ne se sentait pas mieux. Rien de plus normal, car en fait, elle avait développé une forme de tuberculose résistante aux médicaments. Sa toux sèche l’empêchait de produire les expectorations nécessaires aux tests et, en l’absence de test de confirmation d’expectorations, la tuberculose pharmacorésistante est souvent mal diagnostiquée et traitée avec des médicaments de première intention, comme une tuberculose sensible aux médicaments, ce qui ne fait qu’alimenter la résistance aux médicaments.

La santé de Busi se détériorait davantage et elle est tombée très malade.

“Pour être honnête, je perdais tout espoir”, a-t-elle déclaré. “Je pensais que c’était à cause de la grossesse ou des effets secondaires du traitement. Et je n’avais pas réalisé que la tuberculose représentait un danger pour mon bébé, j’étais plus préoccupée par le VIH. J’aurais eu besoin d’un soutien humain et de conseils pour m’aider à traverser cette épreuve.”

Il lui a finalement été diagnostiqué une tuberculose pharmacorésistante. Au moment de recevoir ses résultats, Busi avait déjà accouché d’une petite fille, Othandwayo. Cette dernière avait été exposée à la même souche de tuberculose pharmacorésistante et malheureusement l’avait contractée. Othandwayo a été diagnostiquée atteinte de tuberculose pharmacorésistante à cinq mois et a dû rester à l’hôpital pendant sept mois pour son traitement.

La spirale infernale continuait.

Busi a subi de graves effets secondaires à cause du traitement de deuxième intention qu’elle a dû prendre pendant 10 mois et qui se composait à l’époque d’une combinaison de nombreux médicaments toxiques, y compris des injections douloureuses ; médicaments qui ont depuis été remplacés par des schémas thérapeutiques plus courts et plus efficaces dans la plupart des pays où la charge de morbidité est élevée.

“Ce traitement était horrible. Je devais prendre 21 pilules par jour en plus des injections. Je vomissais, j’avais des nausées et je me sentais malade. L’injection était une torture ; c’est tellement douloureux lorsque le produit pénètre dans le muscle”, a déclaré Busi.

Othandwayo a reçu le même traitement que sa mère. Les soignants devaient écraser et dissoudre les comprimés oraux, ce qui souvent entraînaient des erreurs de dosage.

Busi a dû faire face à de nombreux autres défis au-delà de la vulnérabilité physique liée à la grossesse associée à une tuberculose pharmacorésistante, notamment la stigmatisation, la perte de revenus, la séparation d’avec son nouveau-né et la souffrance profonde due à l’absence de conseils empathiques.

Heureusement, Busi et Othandwayo ont survécu à la tuberculose pharmacorésistante, mais en 2022, seules deux personnes sur cinq atteintes de tuberculose pharmacorésistante ont eu accès à un traitement. On estime que 2 millions d’enfants et d’adolescents ne bénéficient pas de traitement préventif de la tuberculose, une thérapie essentielle recommandée pour les personnes vivant avec le VIH ou exposées à la tuberculose à la maison. Pourtant, la prévention de la tuberculose est considérée comme l’une des mesures de santé publique les plus importantes dans la lutte contre la tuberculose.

Veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte

Unitaid et le consortium IMPAACT4TB élargissent l’accès à des traitements préventifs contre la tuberculose plus sûrs, plus courts et plus abordables, en mettant l’accent sur les personnes vivant avec le VIH, les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les contacts familiaux des patients atteints de tuberculose. La couverture en traitement de prévention de la tuberculose est montée en flèche depuis le début de ce programme, ce qui a permis de faire baisser les prix de plus de 85 %, d’augmenter la production à plus de 4,5 millions de doses et de soutenir l’adoption du traitement dans 78 pays. À ce jour, cette intervention a permis d’atteindre les objectifs de la Stratégie pour mettre fin à la tuberculose de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la couverture de la prévention de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et a ouvert la voie à une mise à l’échelle du traitement préventif de la tuberculose par les principaux bailleurs de fonds, notamment le Fonds mondial, le PEPFAR et le Partenariat Halte à la tuberculose. En outre, une nouvelle formulation adaptée aux enfants pour la prévention de la tuberculose en cure courte, qui est hydrodispersable et aromatisée aux fruits, arrive sur le marché à un prix abordable, améliorant ainsi l’accès pour des millions d’enfants et d’adolescents.

Le projet Benefit-Kids a introduit le premier traitement préventif de la tuberculose pharmacorésistante pour les enfants, faisant l’objet d’une communication rapide de l’OMS le mois dernier. La mise au point d’un traitement pédiatrique et l’adaptation des formulations pour les enfants se font généralement des années après l’approbation d’un traitement pour adultes. Mais dans ce cas, les traitements pédiatriques et les formulations pour enfants ont été annoncés en même temps que le tout premier traitement préventif de la tuberculose pour les adultes.

Le programme EndTB, financé par Unitaid, a mené des recherches essentielles sur des options de traitement plus efficaces, plus courtes et moins toxiques pour toutes les personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante, y compris les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant de comorbidités courantes. S’ils sont recommandés par l’OMS, quatre nouveaux traitements entièrement oraux contre la tuberculose multirésistante pourraient rapidement être déployés à grande échelle, car ils sont composés de médicaments déjà disponibles dans la plupart des pays à forte charge de morbidité.

Légende: Chad, 5 ans, vivant avec le VIH et diagnostiqué avec une tuberculose pharmacorésistante, reçoit la nouvelle formulation adaptée aux enfants pour le traitement de cette forme de tuberculose, dans le cadre de l’étude CATALYST. Crédit photo : Université de Stellenbosch/Unitaid.

Des formulations au goût meilleur pour les enfants atteints de tuberculose pharmacorésistante

Chad est un garçon de 5 ans issu d’une communauté urbaine du Cap. Il vit avec le VIH et a été diagnostiqué avec une tuberculose pharmacorésistante en décembre 2021. Il participe à l’étude CATALYST, qui fait partie du projet Benefit-Kids d’Unitaid et qui vise à rendre le traitement de la tuberculose plus supportable pour les enfants dans le contexte familial et de leur communauté.

Grâce aux nouvelles formulations des médicaments essentiels que sont la clofazimine et la moxifloxacine, qui se présentent sous forme de comprimés et ont un meilleur goût, il est beaucoup plus facile d’administrer ce traitement comparé aux autres formulations.

Unitaid investit également dans des formulations à libération prolongée de médicaments essentiels qui pourraient révolutionner la prévention et le traitement de la tuberculose, en aidant les patients à suivre leur traitement jusqu’au bout et à cesser de propager la maladie.

Unitaid et ses partenaires unissent leurs forces pour combler les lacunes dans les soins de la tuberculose, en mettant l’accent sur la tuberculose pédiatrique, afin que des histoires comme celle de Busi et de sa fille appartiennent au passé.

“Unitaid a été à l’origine d’un grand nombre de progrès réalisés dans la lutte contre la tuberculose au cours de la dernière décennie. Nous avons beaucoup contribué, en particulier dans le domaine de la tuberculose pédiatrique et de la tuberculose pharmacorésistante. Sans Unitaid, nous n’aurions pas le même impact dans les dix prochaines années. Je suis très fière,” a déclaré Dessie Tarlton, responsable des projets relatifs à la tuberculose à Unitaid. “Mais le problème n’est pas encore résolu, nous avons besoin de plus d’innovations. Je me réjouis de nos nouveaux investissements à venir en matière de tuberculose, qui permettront des soins plus centrés sur le patient.”

Conformément à la déclaration politique de la réunion de haut niveau des Nations unies de 2023 visant à accélérer les progrès pour mettre fin à la tuberculose, Unitaid a lancé un appel à propositions visant à réduire les cas de tuberculose pharmacorésistante et les décès en soutenant l’introduction et la mise à l’échelle de nouveaux schémas thérapeutiques. Les nouveaux investissements seront fortement axés sur les approches centrées sur les personnes, la création de la demande par les communautés et l’innovation au service de l’identification des cas.

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, la communauté internationale lance un appel “Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose !” et Unitaid lui apporte son soutien. Mais il faudra davantage d’investissements dans la recherche et l’innovation axés sur les enfants, les femmes enceintes et toutes les populations négligées pour combler les lacunes et garantir un accès équitable à la prévention et aux soins de la tuberculose, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

La recherche soutenue par Unitaid étaye la recommandation de l’OMS concernant le tout premier régime de prévention de la tuberculose multirésistante chez les enfants

Genève, le 21 février 2024 – Un nouvel espoir apparaît pour les enfants et les adultes exposés à la tuberculose multirésistante (TB-MDR), suite à une communication de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandant des traitements préventifs révolutionnaires pour les deux populations. Les recherches du projet BENEFIT Kids d’Unitaid, dirigé par l’Université de Stellenbosch et présentées à la Conférence mondiale de l’Union en novembre, ont étayé la recommandation en faveur du régime pédiatrique.

La tuberculose multirésistante est une forme de la maladie qui a développé une résistance à deux ou plusieurs des médicaments de première intention utilisés contre elle. Parce que très peu de personnes ont accès à un traitement approprié et encore moins sont guéries, la maladie continue de se propager. Les enfants sont particulièrement exposés : leur système immunitaire plus faible les rend plus vulnérables à l’infection et les difficultés de diagnostic et les traitements pénibles signifient qu’ils sont plus susceptibles de subir des conséquences graves si l’infection évolue vers une maladie.

« Les schémas thérapeutiques pédiatriques sont généralement adaptés des traitements pour adultes, ce qui signifie que le développement de traitements pour enfants peut prendre des années derrière les interventions des adultes. Avec des enfants présentant un risque aussi élevé d’infection tuberculeuse multirésistante, nous savions que nous ne pouvions pas nous permettre d’attendre », a déclaré le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. « Je suis ravi de constater que l’engagement d’Unitaid  et de l’Université de Stellenbosch à donner la priorité aux enfants en ce qui a trait à la lutte contre la tuberculose a abouti à un traitement préventif salvateur pour les enfants, en même temps que le tout premier régime pour adultes.

En outre, le programme d’Unitaid et de l’Université de Stellenbosch a travaillé simultanément pour développer des formulations de lévofloxacine, le principal médicament utilisé qui est déjà disponible à l’achat. Ces formulations sont correctement dosées, agréables au goût et faciles à avaler.

La recommandation de l’OMS ouvre la voie à une prévention optimale de la tuberculose multirésistante chez les enfants, qui doit être déployée sans délai – même si un financement est nécessaire de toute urgence pour soutenir la recherche des contacts nécessaire pour trouver les enfants à risque et les mettre en contact avec des soins.


À propos d’Unitaid:

Unitaid sauve des vies en s’assurant que les pays à revenu faible ou intermédiaire ont accès aux nouveaux produits de santé à un prix abordable. Le travail d’Unitaid consiste, avec l’aide de ses partenaires, à identifier les nouveaux traitements, tests et outils les plus prometteurs, à lever les obstacles à leur mise sur le marché et à les fournir rapidement aux personnes qui en ont le plus besoin. Depuis sa création en 2006, Unitaid a facilité l’accès à plus de 100 produits de santé révolutionnaires pour relever les plus grands défis de la santé mondiale : le VIH, la tuberculose et le paludisme ; la santé des femmes et des enfants ; et la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies. Chaque année, plus de 300 millions de personnes bénéficient des produits dont Unitaid a appuyé le déploiement.


Contacts pour les médias :

Pour plus d’information ou pour des demandes des médias, veuillez contacter :

Hervé Verhoosel

Responsable des communications et porte-parole

+33 6 22 59 73 54

verhooselh@unitaid.who.int 

 

Kyle Wilkinson

Chargé des communications

+41 79 445 17 45

wilkinsonk@unitaid.who.int  

Unitaid soutient l’accès aux anticorps monoclonaux dans les pays à revenu faible et intermédiaire avec un nouvel appel à propositions

La date limite de soumission des propositions est le 1er mars 2024.

Les anticorps monoclonaux sont des versions fabriquées de protéines qui imitent celles générées par le système immunitaire pour nous défendre contre les maladies. Ils peuvent être développés pour traiter ou prévenir toute une série de maladies et transforment déjà la médecine moderne dans les pays à revenu élevé. Grâce à leur potentiel à fournir une protection plus rapide, plus tolérable et très efficace, ils sont également très prometteurs pour répondre aux besoins de santé publique dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – mais il existe de graves inégalités à travers le monde en matière d’accès à ces produits.

Des prix très élevés, une capacité de production insuffisante et une visibilité limitée sur la demande et les perspectives des utilisateurs comptent parmi les principaux obstacles qui limitent l’utilisation des anticorps monoclonaux dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cela perpétue le manque d’intérêt pour les marchés des maladies infectieuses et n’encourage pas l’innovation pour simplifier et réduire les coûts de production et de livraison.

Unitaid cherche à soutenir les efforts visant à démontrer la faisabilité et la viabilité de modèles commerciaux susceptibles de réduire les coûts de production et de livraison et de permettre une capacité de production suffisante d’anticorps monoclonaux, afin de rendre accessibles les produits les plus prometteurs – y compris ceux déjà approuvés ou en cours de développement – dans les PRFI.

L’objectif ultime est d’établir des modèles pour un accès généralisé et équitable aux anticorps monoclonaux afin qu’ils puissent avoir le plus grand impact dès leur sortie du pipeline, pour compléter d’autres outils et améliorer la réponse sanitaire mondiale aux principaux besoins de santé publique dans les pays à faible et moyen niveau. pays à revenus.

Apprenez-en davantage sur ce dernier appel à propositions et sur la manière de postuler ici.

Unitaid et la KNCV Tuberculosis Foundation recherchent un partenaire pour améliorer les parcours de soins contre la tuberculose pharmacorésistante dans les pays à revenu faible et intermédiaire

The World Health Organization issued landmark updates to multidrug-resistant tuberculosis (MDR-TB) treatment options last year that include recommendations for the use of a novel, all-oral six-month regimen that offers better outcomes with significantly shorter treatment time. The results of the endTB clinical trial offered evidence into additional regimens that, if recommended, could enable effective, shorter MDR-TB treatment for additional populations not currently covered by six-month regimens, such as pregnant women and children.

These advances promise to radically alter outcomes for millions of people. However, new medicines and other tools are often slow to be adopted in the countries that need them most, and even when they do, most people with drug-resistant TB never get diagnosed because access to testing that can accurately identify resistance is limited.

To support rapid implementation of newer, shorter treatment regimens, Unitaid and KNCV are seeking a market access partner with a proven record of developing and executing market strategies to secure adequate, equitable access conditions for vital tools relevant to drug-resistant TB care in low- and middle-income countries.

The partner will work as a sub-grantee in the Unitaid-funded ASCENT project, led by KNCV. The partner will be responsible for mapping health technologies and identifying market inefficiencies that prevent equitable access to shorter MDR-TB regimens, conducting market analysis on an agreed set of screening, treatment and support tools, and designing and implementing a scalable and sustainable access strategy. The partner will work in close collaboration with Unitaid and KNCV, as well as other partners and international donors.

The deadline to submit a proposal is 1st February 2024. Find out more about how to apply here:


On 15 January 2024, Unitaid and KNCV TB Plus hosted a webinar to present the scope and content of the RfP and answer any process-related questions. A recording of the session can be found here: https://youtu.be/dbvlA-WU4-w


Media contacts:

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Hervé Verhoosel

Head of Communications and Spokesperson

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New child-friendly formulation of rifapentine for short course tuberculosis prevention treatment now available as Unitaid and IMPAACT4TB launch an early market access vehicle

More than 2 million children and adolescents lack preventive treatment for TB, which is needed for those living with HIV or exposed to TB at home. 

Johannesburg – A new formulation of rifapentine (P), designed especially for children by Lupin Limited, has been approved for use in tuberculosis (TB) prevention treatment options known as 3HP.* The child-friendly formulation of isoniazid (H) then can be included with rifapentine to make the regimen fully child-friendly.

The Unitaid-funded IMPAACT4TB Consortium, led by the Aurum Institute, which pioneered the introduction of shorter, rifapentine-based TB preventive treatment options, is announcing that the new formulation will reach the market at a price of US$6,53 – US$15,80, depending on the weight of a child. The affordable price also means that 3HP treatment in children is now cheaper than alternative TB preventive treatments available for children. This is the first time low- and middle- income countries will avoid a higher price per tablet for a paediatric TB formulation.

The IMPAACT4TB Consortium, since its inception in 2017, has worked to overcome barriers to access patient-friendly formulations of rifapentine-based regimens, pushing manufacturers to develop and commercialize these products. This resulted in the procurement of over 4.2 million patient courses of 3HP across 78 countries. The paediatric formulation, now available to governments and global health procurers in more than 135 countries, is water-soluble and raspberry-flavoured, making it easy to administer and more acceptable to children.

An assessment conducted within the project of the paediatric TB preventive treatment (TPT) market estimated that about 2.25 million children and adolescents need TPT every year due to their HIV status or based on exposure to TB within the home. We have not met the targets for TPT in children, placing millions of children at risk of developing TB. The new paediatric formulation is expected to improve access for all children.

IMPAACT4TB will catalyse the uptake of the paediatric product through an Early Market Access Vehicle (EMAV) of approximately 85,000 patient courses of the rifapentine 150mg single tablets that need to be coupled with isoniazid to make 3HP.

“This child-friendly formulation promises to make a significant improvement in access to TB prevention for children. Parents and caregivers deserve an easier time keeping children free from the world’s most deadly infection—and children deserve a childhood free from the shadow of TB infection,” said Tendayi Westerhof, director of the Pan African Positive Women’s Coalition, an IMPAACT4TB community partner in Zimbabwe.

“Historically, children have been marginalised in the fight against TB. We have not developed child- appropriate medicines for prevention or treatment until long after the adult versions reach the market. This innovation levels the playing field for our next generation and keeps them healthy,” said Professor Gavin Churchyard, the group CEO of the Aurum Institute.

“Child formulations are a critical but largely neglected area of child health. Because a fruit-flavoured, dispersible medicine can make the difference between a child taking their medicine or not, they can be transformative in the lives of children and caregivers affected by disease. As the leading multilateral funder of child tuberculosis research and development, Unitaid is proud to have supported this work and countless other efforts to ensure children can access the best and most appropriate medicines for TB treatment and prevention,” said Dr. Philippe Duneton, executive director of Unitaid.

“Children deserve access to the same life-saving medicine to prevent TB as adults. Our work with public and private sector organizations through the IMPAACT4TB market shaping partnerships means that today, they are finally getting that access,” said Dr. Neil Buddy Shah, CEO of the Clinton Health Access Initiative.

“The availability of Rifapentine Dispersible tablets is a testament to Lupin’s unwavering commitment to transforming lives and shaping a healthier future. It signifies our dedication to meeting unmet medical needs and our pursuit of an equitable world. With this novel child-friendly treatment, we aim for a future where innovative solutions close gaps in global health, ensuring no child is left behind in the fight against tuberculosis,” said Mr. Nilesh Gupta, managing director, Lupin.

Globally, TB disease killed 1,3 million people in 2022, more than any other infectious disease. Children 0-14 years make up 214,000 of these deaths. Children who are infected with TB, especially those under the age of 5, are at higher risk of progressing from TB infection to active TB disease compared to adults. While children comprised about 12% of TB diagnoses in 2022, they represented an estimated 16% of those killed by TB in the same year.

Evidence shows that short-course TB preventive treatment regimens are cost-effective; people taking shorter drug regimens are up to three times more likely to complete their course of TPT than those on longer regimens—leading to better outcomes and more lives saved.

*WHO currently recommends the use of 3HP in children 2 years of age and above. Dosing for younger children will be reviewed by the WHO Technical Advisory Group on dosing in Q1 2024.


Notes to editors:

About Unitaid

Unitaid saves lives by making new health products available and affordable for people in low- and middle-income countries. Unitaid works with partners to identify innovative treatments, tests and tools; helps tackle the market barriers that are holding them back; and gets them to the people who need them most—fast. Since it was created in 2006, Unitaid has unlocked access to more than 100 groundbreaking health products to help address the world’s greatest health challenges, including HIV, TB and malaria; women’s and children’s health; and pandemic prevention, preparedness and response. Every year, these products benefit more than 300 million people. Unitaid is a hosted partnership of the World Health Organization.

About the Aurum Institute

The Aurum Institute is a proudly African organisation working to advance health, science and innovation to create a healthier world for future generations. We partner with governments, the private sector and civil society to design and deliver high-quality care and treatment to people in developing communities.

About IMPAACT4TB

The Increasing Market and Public Health Outcomes Through Scaling Up Affordable Access Models of Short Course Preventive Therapy For TB (IMPAACT4TB) Consortium is led by the Aurum Institute and comprised of the Clinton Health Access Initiative (CHAI), Johns Hopkins University, KNCV the Dutch TB Foundation and the Treatment Action Group (TAG).

People living with HIV (PLHIV) and child contacts are at highest risk of contracting TB. The initial IMPAACT4TB grant looked at the safety of co-administering and dosing of 3HP and DTG and, once that was ascertained, the project moved on to introduce and roll out 3HP as an additional TPT option among PLHIV and household contacts of TB patients in 12 low-middle income countries, namely: Brazil, Ethiopia, Cambodia, Indonesia, South Africa, India, Zimbabwe, Kenya, Malawi, Mozambique, Ghana and Tanzania.

Although the project was focused in these 12 countries, efforts were also made to ensure wider access to 3HP. These efforts saw over 60 additional countries procuring 3HP for use among eligible populations. The grant also funded studies on the use of 3HP in ART-naive patients on DTG-based regimens (DOLPHIN TOO), dosing of 3HP in children from 0-2 years (TBTC Study 35) and improved TPT service delivery, as well as community advocacy for improved TPT policy and uptake within project countries.

Note: 3HP is currently recommended for children who are HIV negative and children living with HIV on Efavirenz based regimens. Evidence is currently being generated for use in children on DTG-based regimens.


Media contacts:

For more information and media requests:

Hervé Verhoosel

Head of Communications and Spokesperson

M: +33 6 22 59 73 54

verhooselh@unitaid.who.int

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Communications Officer

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wilkinsonk@unitaid.who.int

Un nouveau traitement préventif destiné aux enfants réduit de plus de moitié le risque d’infection par la tuberculose résistante aux médicaments, selon la première étude du genre 

  • Multidrug-resistant tuberculosis (MDR-TB) is a particularly deadly and difficult to treat strain of TB that poses an elevated risk to young children who may have been infected.  
  • Two million children worldwide are estimated to be infected with a drug-resistant strain of TB. 
  • New research, presented at the Union World Conference in Paris today, shows that a single medicine taken once-daily for six months reduced the risk of developing MDR-TB disease in children by 56%. 
  • Funded by global health organization Unitaid and led by by the Desmond Tutu TB Centre, Stellenbosch University, the clinical trial was the first of its kind to investigate how to prevent MDR-TB disease in children. 
  • A fruit flavored, dispersible formulation of the key antibiotic is already widely available, thanks to parallel efforts from the Unitaid-Stellenbosch University program to optimize preventive care for children  
  • These results follow another major advance in MDR-TB treatment presented at the conference yesterday, as Unitaid-funded endTB clinical trial announced four new, all-oral, shortened MDR-TB treatment regimens that, if recommended, could be suitable for all populations regardless of age, pregnancy and common comorbidities. 
  • More than 400,000 people developed MDR-TB in 2022, yet only two in five access appropriate treatment – the new treatment regimens could help increase coverage as they are composed of drugs already available in most high-burden countries. 

Paris/Geneva Clinical trial results presented in Paris at the Union World Conference on Lung Health today showed that a once-daily dose of a widely available antibiotic over six months cut a child’s risk of developing multidrug-resistant tuberculosis (MDR-TB) by more than half. Funded by global health organization Unitaid and led by Stellenbosch University, the research is the first of its kind to investigate how to prevent this dangerous form of TB in children who suffer some of the most severe outcomes from the disease.  

MDR-TB is a form of the disease that has developed resistance to two or more of the first-line drugs used against it, making treatment particularly lengthy and difficult to complete. Because only two in five people access appropriate treatment and even fewer get cured, the disease continues to spread. Children are at particularly high risk, often becoming infected through close contact with an adult with the disease. Each year, an estimated two million children become newly infected with MDR-TB, which, left untreated, can develop into active disease.  

Though several existing treatment regimens can prevent the progression to TB disease in both children and adults, evidence to-date into MDR-TB prevention has been limited since no randomized controlled trials had previously been conducted. The TB CHAMP clinical trial recruited nearly 1,000 healthy children who had been exposed to MDR-TB in their homes in communities with high burdens of TB and MDR-TB across South Africa.  

“Children often wait years for an adult medicine or intervention to be adapted to their needs,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid, the leading multilateral funder of TB research and development for children, which backed the development of the first and many subsequent TB medicines for children. “This research is remarkable because, if the approach is recommended by the World Health Organization, not only do we have the high-quality evidence to protect children from the most dangerous form of TB, but we have already developed a fruit-flavored, dispersible form of the treatment for children – a critical but frequently neglected last step in ensuring children will take the medicine.”  

“Once it progresses to active disease, multidrug-resistant TB treatment is long and harrowing for children and their families to endure. This research provides high-quality evidence to cut that risk in half. But what’s more, in avoiding difficult treatments, we found the intervention to be cost saving for national health systems,” said Professor Anneke Hesseling, Director of the Desmond Tutu TB Centre and the Principal Investigator of the TB-CHAMP trial, at Stellenbosch University.  

Because just 8% of all public funding for TB research and development is dedicated to children’s specific needs, research to advance solutions for children typically lags years behind adult interventions. However, the TB-CHAMP results were presented alongside the V-QUINN trial, which investigated a similar intervention for adults. Both pieces of research are expected to guide World Health Organization (WHO) recommendations for preventing MDR-TB in children and adults anticipated in the coming months. If the WHO issue a recommendation, it could be the first time in the history of TB that a child intervention is developed concurrently to an adult treatment.  

Additionally, because child medicines require additional research into adequate dosing, and need to be adapted to make them palatable and easy for children to swallow, the Unitaid-Stellenbosch University program worked in parallel to develop a child-friendly formulation which is already available for purchase. This often-overlooked element of children’s care is particularly critical in TB, as a child’s refusal to swallow bitter pills could leave the door open to the development of serious disease.  This research, coupled with child medicines means that, if recommended, optimal MDR-TB prevention for children could be rolled out without delay – though funding is urgently needed to support the contact tracing necessary to find children at risk.   

This news comes alongside another major advance to MDR-TB treatment, presented at the Union Conference yesterday. The endTB clinical trial, funded by Unitaid and led by Partners in Health, Médecins Sans Frontières and Interactive Research and Development, found three new, all-oral, shortened regimens for drug-resistant TB that were safe and effective across all populations – including children, pregnant women, and people with common comorbidities. A fourth regimen showed to be a valuable alternative for patients who cannot tolerate the key drugs that are included in nearly every current World Health Organization-recommended regimen for MDR-TB.  

These regimens could provide a much-needed complement to the currently recommended shorter treatment regimen, which is highly effective but not suitable for all groups. And because the drugs used in the endTB regimens are already registered and widely available, they could quickly translate into new alternatives for care for countless people with DR-TB, pending WHO review.  

“With more than 400,000 people newly falling ill with MDR-TB each year, we need safe, effective treatment options for every patient. We are extremely hopeful that the four treatment regimens from the endTB clinical trial will help ensure that all populations can access high-quality, shortened treatment,” said Carole Mitnick, ScD, Partners In Health Director of Research for the endTB project, Co-Principal Investigator of the study, and Professor of Global Health and Social Medicine at Harvard Medical School. 

The endTB trial enrolled more than 750 patients from Georgia, India, Kazakhstan, Lesotho, Pakistan, Peru, and South Africa. It included historically excluded populations like adolescents and those with comorbidities like substance-use disorders and retained participants who became pregnant during the trial.  

Together, the two studies represent major advances in the treatment and prevention of MDR-TB. These additional therapeutic options should greatly reduce sickness and death in all people at risk of this most deadly form of TB.  

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