Le problème

Bien que guérissable, l’hépatite C constitue une menace pour la santé publique à l’échelle mondiale : on estime que 58 millions de personnes vivent avec une hépatite C chronique, dont 80 % dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Beaucoup d’entre elles vivent également avec le VIH.

Les nouveaux médicaments sont très efficaces, mais la plupart des personnes infectées n’y ont pas accès. À peine 20 % d’entre elles sont diagnostiquées et seulement 13 % sont traitées. Non traitée, l’hépatite C peut entraîner une maladie hépatique grave et le cancer.

Les groupes marginalisés, comme les personnes qui consomment des drogues injectables ou les personnes incarcérées, sont touchés de manière disproportionnée par l’hépatite C. Pourtant, ces groupes participent rarement à la conception des projets qui les concernent, en raison du rejet social et des obstacles aux soins.

Notre intervention

Notre but est de réduire l’incidence de l’hépatite C chez les personnes qui consomment des drogues injectables et les personnes incarcérées. Nous élaborons des modèles évolutifs de prévention et de traitement qui peuvent être appliqués dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Des outils et des approches de prévention efficaces peuvent prévenir la transmission d’autres maladies transmissibles par le sang, y compris le VIH, et remédier à l’impact disproportionné de l’hépatite C sur les personnes vivant avec le VIH.

Dans le cadre d’un investissement plus global d’Unitaid dans la prévention de l’hépatite C, Frontline AIDS participe à deux projets complémentaires dirigés par PATH et Médecins du Monde, dans le but d’expérimenter de nouvelles technologies, de rassembler des données probantes et d’autonomiser les communautés. Les équipes de ces projets, mis en œuvre dans 10 pays, s’attachent à élaborer des modèles évolutifs de prévention de l’hépatite C, à réduire les coûts et à intensifier l’adoption.